Messerschmitt 163
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Messerschmitt 163
Messerschmitt 163 "Komet" Le ME-163 fut le seul chasseur à turboréacteur utilisé pendant la 2e G.M. Peut-être l'appareil le plus bizarre et le plus dangereux. Il avait tendance à exploser au décollage, ce qui n'était pas rassurant pour les pilotes. Conçu par Alexander Lippisch, il s'agissait d'un planeur à haute vitesse. Il fut le premier appareil à frôler le mur du son. On en construisit 300 au total. Quoique très rapide, son rayon d'action n'était pas très grand. Il décollait à l'arrivée des bombardiers et prenait de l'altitude et de la vitesse puis faisait une passe pour attaquer les bombardiers et atterrissait pour refaire le plein de munitions et de carburant pour ensuite reprendre la manœuvre. Malgré ses performances relatives, il n'en reste pas moins que les équipages de bombardier avaient la désagréable sensation d'être immobile dans le ciel quand il passait près d'eux. Histoire Le Messerschmitt Me 163 fut peut-être l'avion militaire de la Seconde Guerre mondiale qui présenta le plus de caractère. Remarquable par ses dimensions réduites, sa vitesse phénoménale et son extraordinaire vitesse ascensionnelle, le Me 163 était une machine très dangereuse à piloter et à poser. Dans la dernière phase de l'atterrissage la moindre secousse pouvait faire exploser le carburant restant dans les réservoirs et transformer l'avion et le pilote en une véritable boule de feu. Les origines du Me 163 remontent bien avant la guerre, au temps des travaux du Pr Alexander Lippisch, l'un des plus brillants théoriciens de l'aérodynamisme des avions sans queue à aile delta. En 1938, une idée se fit jour qui consistait à combiner un avion type Lippisch, le DFS 194, avec une fusée à carburant liquide nouvellement développée par Hellmuth Walter chez Heinkel et dénommée « Projet X n. Le propulseur était caractérisé par un excellent rapport poids/puissance, mais la poussée inférieure à 450 kg imposait le choix d'une cellule légère. Au début de 1939, Lippisch rejoignit la société Messerschmitt, ayant jugé qu'il lui était impossible de poursuivre ses travaux au sein de l'organisme d'État, l'institut DFS, et que le projet Heinkel était irréalisable. Après une période de difficultés, au milieu de 1939, la réussite du DFS 194 propulsé par fusée entraîna un intérêt renouvelé de la part des autorités, et le Messerschmitt 163, nouvelle appellation du projet, fut accéléré autant qu'il fut possible. Le premier prototype fit ses essais de plané au printemps 1941. Des fusées Walter poussées à 725 kg étant alors disponibles, des vols propulsés furent effectués à la fin de l'été 1941. Ils furent couronnés de succès, des vitesses supérieures à 800 km/h ayant été atteintes. Ce type entra en production compte tenu de certaines modifications destinées à améliorer le contrôle de l'avion aux basses vitesses sous la désignation Me 163 A. Les quelques appareils construits servirent essentiellement aux essais d'armement et à l'entraînement des futurs pilotes du modèle définitif. Celui-ci devait être un modèle considérablement modifié, avec une puissance accrue portée à 1 700 kg de poussée. Vers l'été 1942, les deux prototypes Me 163 B démontrèrent en vol leurs performances spectaculaires. Les premiers Me 163 B- la de série volèrent en février 1944 et connurent le baptême du feu fin juillet de la même année. Malgré ses évidentes qualités d'intercepteur de bombardiers, le cours de la guerre était déjà en faveur des Alliés sans que ce brillant avion pût rien y changer. Sa construction comme son ravitaillement en carburant étaient freinés par les bombardements opérés par les Alliés, et le nombre de pilotes qualifiés sur ce type, trop réduit. Une version biplace fut construite (Me 163 S) et un programme de fabrication en grande série du Me 163 C mis sur pied, mais la fin de la guerre intervint avant qu'il y eût un commencement d'exécution. Aérodynamiquement, le Me 163 était une étrange mais efficace machine. En combat, cet avion souffrit de deux défauts principaux en premier lieu, d'un temps de propulsion trop réduit en raison de la consommation élevée de son moteur-fusée et ensuite de son manque de train d'atterrissage classique. Cette restriction était destinée à alléger la structure et le poids total : l'avion devait atterrir sur un patin rétractable. La plus grave conséquence fut que de nombreux avions touchèrent le sol avec un choc suffisant pour faire détoner le carburant hautement volatil qui restait dans les réservoirs, causant ainsi la perte de pilotes souvent très qualifiés.
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