Matra MS660
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Matra MS660
Voiture de transition, la Matra MS 660 est la première barquette Prototype à adopter le châssis à coque central faisant office de réservoir à la place du classique châssis treillis. Cette nouvelle génération de spiders va marquer l'épopée Matra, même si le palmarès de la 660 sera moins éloquent que sa conception.
Matra MS660
De par son activité en partie liée à l'aéronautique, l'entreprise Matra regroupée autour de son dynamique patron, Jean-Luc Lagardère, savait maîtriser les nouvelles techniques de l'époque. En` quelques années, le département Sport automobile arrivera à se forger une image « High Tech ». Tout commence en 1965 avec les monoplaces MS 1 et MS 2. Ces Formule 3 sont en effet pourvues d'une coque-réserc-oir à caissons cloisonnés réalisée en tôle d'acier chaudronnée rivetée. La MS 5 (Formule 2) reprend la même architecture monocoque, mais celle-ci est désormais en aluminium. Les Formule 1 MS 9 et MS 10 présentées en 1968 inaugurent quant à elles le moteur porteur. Parallèlement, Matra cherche à s'imposer au Mans avec deux prototypes différents : la MS 640 était conçue par l'ingénieur Choulet et la MS 650 par l'ingénieur Boyer. Toute deux conservaient le châssis tubulaire, mais la MS 660 était notablement plus évoluée et bénéficiait d'un moteur V 12 maison. La coque en alu cloisonnée comportait un ingénieux double fond renfermant un réservoir en caoutchouc, ce qui permettait d'y « glisser » du carburant. De plus, cette masse liquide` étant logée le plus bas possible, le centre des gravité de la 660 s'en trouvait amélioré. Un treillis tubulaire avant, identique à celui de la 650, servait d'ancrage aux suspensions avec des triangles à basculeurs et portait les radiateurs d'eau. Le moteur porteur comportait à gauche un réservoir de lubrifiant, dissimulé dans les flancs, tandis que le radiateur d'hui le était monté en position arrière, au-dessu de la boîte de vitesses.
Matra MS660
De par son activité en partie liée à l'aéronautique, l'entreprise Matra regroupée autour de son dynamique patron, Jean-Luc Lagardère, savait maîtriser les nouvelles techniques de l'époque. En` quelques années, le département Sport automobile arrivera à se forger une image « High Tech ». Tout commence en 1965 avec les monoplaces MS 1 et MS 2. Ces Formule 3 sont en effet pourvues d'une coque-réserc-oir à caissons cloisonnés réalisée en tôle d'acier chaudronnée rivetée. La MS 5 (Formule 2) reprend la même architecture monocoque, mais celle-ci est désormais en aluminium. Les Formule 1 MS 9 et MS 10 présentées en 1968 inaugurent quant à elles le moteur porteur. Parallèlement, Matra cherche à s'imposer au Mans avec deux prototypes différents : la MS 640 était conçue par l'ingénieur Choulet et la MS 650 par l'ingénieur Boyer. Toute deux conservaient le châssis tubulaire, mais la MS 660 était notablement plus évoluée et bénéficiait d'un moteur V 12 maison. La coque en alu cloisonnée comportait un ingénieux double fond renfermant un réservoir en caoutchouc, ce qui permettait d'y « glisser » du carburant. De plus, cette masse liquide` étant logée le plus bas possible, le centre des gravité de la 660 s'en trouvait amélioré. Un treillis tubulaire avant, identique à celui de la 650, servait d'ancrage aux suspensions avec des triangles à basculeurs et portait les radiateurs d'eau. Le moteur porteur comportait à gauche un réservoir de lubrifiant, dissimulé dans les flancs, tandis que le radiateur d'hui le était monté en position arrière, au-dessu de la boîte de vitesses.
Un V 12 français!
Toute la carrosserie en polyester formait une véritable « peau » sur le châssis-moteur afin d'épouser au plus près la structure et la mécanique. Mais cette carrosserie trop tourmentée ainsi que les pneumatiques de 15 pouces ne firent qu'augmenter la traînée aérodynamique, malgré le moteur Matra V 12 mis au point en 1967, en partie grâce à une aide de l'Etat et le savoir-faire de Georges Martin. Le premier 12-cylindres Matra fut le MS 9 de 400 ch. Le MS 12 qui animait la 660 était légèrement retouché. Il s'agissait d'un propulseur de moins de 3 litres de cylindrée, caractérisé par des carters en magnésium et par des soupapes d'admission plus grosses que sur le MS 9. Ces soupapes présentaient aussi un angle plus resserré. Grâce à ces améliorations, sa puissance atteignait alors 420 ch. Mais, malgré ces efforts, la MS 660 n'avait pas une vitesse de pointe assez élevée et connut des déboires au Mans : en 1970, au Mans, avec deux casses moteur (équipages Beltoise-Pescarolo et Brabham-Cevert), un abandon en 1971 (équipage Amon-Beltoise) et un autre en 1972 (boîte de vitesses cassée pour JabouilleHobbs) ; mais elle était assez performante pour remporter les 1000 km de Paris (BrabhamCevert) et battre le record du tour des 300 km d'Auvergne entre les mains de Larrousse.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Dimensions et poids :
longueur, largeur, hauteur non indiquées ; empattement 250 cm ; poids 720 kg.
longueur, largeur, hauteur non indiquées ; empattement 250 cm ; poids 720 kg.
Moteur :
Douze cylindres en V ; cylindrée 2999 cm3; alésage x course 79.7 x 50 mm ; couple environ 320 Nm à 10 000 tr/mn ; puissance moyenne 420 ch (307 kW) à environ 12 000 tr/mn.
Douze cylindres en V ; cylindrée 2999 cm3; alésage x course 79.7 x 50 mm ; couple environ 320 Nm à 10 000 tr/mn ; puissance moyenne 420 ch (307 kW) à environ 12 000 tr/mn.
Performances :
Vitesse maximale 310 km/h ; accélération (de 0 à 100 km/h) non indiquée.
Vitesse maximale 310 km/h ; accélération (de 0 à 100 km/h) non indiquée.
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