Coupe Gordini
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Coupe Gordini
Avec le temps, on pourrait croire que les souvenirs de la Coupe R8 Gordini se sont sublimés dans nos mémoires. C'est sans doute un peu vrai, mais comment oublier ces pelotons compacts de voitures bleues souvent soudées portières contre portières, leurs glissades, leurs trajectoires parfois "en vrac" au-delà des bordures. La "Gord" fut un extaordinaire spectacle mais aussi une formidable école, où personne n'avait envie de sécher les cours.
L'histoire de la Coupe est inséparable de la carrière de la R8 Gordini. Commercialisée en 1965, cette petite berline s'offre des performances de premier plan. Avec une vitesse de pointe de 170 km/h, elle détrône les reines (françaises) de la route, DS 19 ou Peugeot 404 qui n'affichent que 150 au compteur. Relativement bon marché (11 500 F contre 14 300 F pour une DS 19 par exemple), la R8 Gordini devient un rêve accessible pour de jeunes apprentis pilotes. Forte d'une belle notoriété gagnée sur les routes du Tour de Corse, les "Gord" commencent à fleurir dans les rallyes régionaux, courses de côtes et même en circuit bouleversant la sacro-sainte hiérarchie établie par les voitures d'origine étrangères.
Un phénomène qui s'inscrit dans un contexte de renouveau du sport automobile français. Tombée dans un long sommeil depuis les retraits de Gordini et de Talbot, touchée au coeur par la disparition tragique de Jean Behra, la course automobile reprend peu à peu ses droits en France. Alpine, Matra portent les germes de grandes ambitions, Magny-Cours forme à son école de nouveaux espoirs et offre à son lauréat une monoplace de Formule 3, tandis que Ford lance la première formule de promotion avec sa Coupe des Provinces disputée sur des Lotus Seven. La machine se relance doucement mais l'incontournable recherche de budgets élevés empêche un véritable essor, dissuadant de nombreux passionnés d'entrer dans la danse. En fait, ce qu'il manque, c'est une véritable formule de promotion, populaire donc bon marché, ouverte à de jeunes amateurs partant à égalité de chances avec un matériel identique. Depuis le lancement de la R8 Gordini, ce matériel existe. En tout cas, les journalistes spécialisés de la Revue Moteurs, qui ont l'occasion d'apprécier son potentiel, en sont persuadés. Après l'accord de Robert Sicot, responsable des relations extérieures de la Régie Renault, l'annonce d'une prochaine Coupe de France R8 Gordini fait la une de "Moteurs" de novembre 1965. Soutenue par la Fédération Française, l'organisation et l'administration de la Coupe sont placées sous la responsabilité d'Alain Bertaut (journaliste essayeur et pilote émérite des DB et CD) tandis que Claude Hénaut, ingénieur de la Régie, est en charge des aspects techniques.
L'histoire de la Coupe est inséparable de la carrière de la R8 Gordini. Commercialisée en 1965, cette petite berline s'offre des performances de premier plan. Avec une vitesse de pointe de 170 km/h, elle détrône les reines (françaises) de la route, DS 19 ou Peugeot 404 qui n'affichent que 150 au compteur. Relativement bon marché (11 500 F contre 14 300 F pour une DS 19 par exemple), la R8 Gordini devient un rêve accessible pour de jeunes apprentis pilotes. Forte d'une belle notoriété gagnée sur les routes du Tour de Corse, les "Gord" commencent à fleurir dans les rallyes régionaux, courses de côtes et même en circuit bouleversant la sacro-sainte hiérarchie établie par les voitures d'origine étrangères.
Un phénomène qui s'inscrit dans un contexte de renouveau du sport automobile français. Tombée dans un long sommeil depuis les retraits de Gordini et de Talbot, touchée au coeur par la disparition tragique de Jean Behra, la course automobile reprend peu à peu ses droits en France. Alpine, Matra portent les germes de grandes ambitions, Magny-Cours forme à son école de nouveaux espoirs et offre à son lauréat une monoplace de Formule 3, tandis que Ford lance la première formule de promotion avec sa Coupe des Provinces disputée sur des Lotus Seven. La machine se relance doucement mais l'incontournable recherche de budgets élevés empêche un véritable essor, dissuadant de nombreux passionnés d'entrer dans la danse. En fait, ce qu'il manque, c'est une véritable formule de promotion, populaire donc bon marché, ouverte à de jeunes amateurs partant à égalité de chances avec un matériel identique. Depuis le lancement de la R8 Gordini, ce matériel existe. En tout cas, les journalistes spécialisés de la Revue Moteurs, qui ont l'occasion d'apprécier son potentiel, en sont persuadés. Après l'accord de Robert Sicot, responsable des relations extérieures de la Régie Renault, l'annonce d'une prochaine Coupe de France R8 Gordini fait la une de "Moteurs" de novembre 1965. Soutenue par la Fédération Française, l'organisation et l'administration de la Coupe sont placées sous la responsabilité d'Alain Bertaut (journaliste essayeur et pilote émérite des DB et CD) tandis que Claude Hénaut, ingénieur de la Régie, est en charge des aspects techniques.
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