De Tomaso Pantera
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De Tomaso Pantera
De Tomaso Pantera GTS...
Préfèreriez-vous que je discourre de réverbères ?
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Quelqu'un est en retard... Je lui téléphone sur son portable. Il répond ;
"Hein, quoi ? Un rendez-vous ? Pourquoi faire ? Pourquoi dire ?
Dites que le web est con, vous n'avez pas besoin de moi pour ça..."
Il avait oublié notre rendez-vous...
Deux jours avant, au bout du fil, j'avais retenu quelques bribes de ses commentaires ;
"Je suis fatigué, je viens de passer plusieurs jours au volant de ma voiture pour aller photographier des putains de bagnoles un peu partout. J'en ai déjà fait des reportages, il me reste à présenter la dernière, une De Tomaso Pantera GTS de 1976 qui a appartenu à Dalida... On me l'a prété. J'étais tellement crevé que j'ai du me faire aider par deux amis, je deviens sans doute trop vieux... Mais bon, OK, venez dans deux jours au bar de l'Hilton, il y a des fauteuils confortables, je pourrais me reposer pendant que vous me questionnerez, on pourra aussi se saoûler la gueule, super...".
Il a oublié. Deux nuits blanches, arrosées, consumées, consommées, ça lui a brûlé la mémoire. Il est finalement arrivé, nonchalant, en pantalon de baroudeur à poches multiples et en T-Shirt...
A son poignet une montre grande comme un réveil de voyage, une U-Boat avec bracelet style camouflage...
"Un Mojito, double".
Il n'avait pas envie de venir, il voulait faire le zouave au volant de sa voiture quotidienne, une Qvale, une auto indéfinissable, comme lui, avec un gros moteur V-8, comme le sien qui bloube-bloube-bloube au ralenti.
"Ca ne me rapporte rien ces interviews à la con, Pitingggggg, quelle perte de temps. Je voudrais avoir la paix, faire des trucs sexuels avec Lorenza, boire quelques Battida de Coco, quelques Mojito, baiser, lire, écrire et me promener en bagnole...".
Il voudrait tempérer ses apparitions publiques, la fausse autodestruction biaisée comme méthode de réponse et comme méthode de défense et défonce, c'est efficace...
"Je devrais avoir le courage de m'isoler, pas de donner des interviews qui crèent un obstacle à la perception du vrai moi-même. Autrefois Pivot recevait Nabokov, il lui accordait une heure trente en tête à tête sur un jeu de questions er réponses préparées à l'avance. Aujourd'hui Nabokov, invité au 20 heures n'aurait que 2 minutes, pas pour parler de son oeuvre, mais de la guerre au Moyen-Orient... Le truc serait dès-lors pour Nabokov et les autres écrivains, d'écrire sur la guerre au Liban... C'est logique ? Non ? "...
Quelqu'un, le pseudonyme anonyme le plus médiatisé du web, cracherait-il encore dans la soupe ?
"Oui, bon, ce serait malhonnète de ne pas jouer avec vos coucougnettes, pour vous aider à jouir, je vais donc vous avouer qu'avec mon pote Patrick Henderickx on a, de concert, et c'est pas musical, putain, publié un bouquin sur notre point de vue de tous les attentats terroristes... Ca commence avec les tours du world Trade Center, puis ça part en couille avec les attentats de Madrid et de Londres et se termine avec les attentats actuels... Je vais expliquer qu'on s'est tous fait flouer et que ça continue pire..."...
Pour soigner sa mélancolie, il écrit d'amertumes caustiques, il avale les gens pour mieux les vomir, il désespère sur la condition humaine...
"Inhumaine, pitinggggg, écrivez inhumaine..."...
Il serait prèt à fonder le club des analphabètes sexuels du web universel...
"J'en suis le président, vous l'ignoriez ?",
Il verserait de désespérance lucide dans divers récits ethylicoromantiques, si quelques sursauts...
''Des coups de reins pathétiques, des HopHopHop spermatiques... Sur le dos c'est plus cool... Vous et les membres turgescents ou non des sites web ou cette connerie d'interview sera publié, ne comprenez pas que même si on parle de vous, ce n'est pas pour cela que les pépèttes se pointent automatiquement. Dans l'édition, mis à part quelques conneries magistrales comme Harry Potter, c'est rare que les auteurs gagnent autre chose que de la jalousie d'autres écrivains qui ne gagneraient pourtant qu'à être méconnus. Pendant des années j'ai oeuvré comme architecte. Saloperie, on me faisait construire des conneries de fermettes style Louis XVI, puis je n'étais pas payé parce que les gens trouvaient toujours un défaut pour refuser de payer... C'est ainsi que j'ai perdu mes illusions. En décoration ce fut pire, les femmes voulaient refaire un living, par exemple, et pour se faire comprendre, me montraient une photo arrachée d'une page d'une revue pour médecins fortunés, me disant "faites pareil, mais pas trop jaune, pas trop bleu, pas trop rouge, pas trop noir et pas trop blanc".... En finale c'était jamais bon et souvent elles exigeaient de tout refaire plusieurs fois...., sans rien payer. Alors je me suis lançé dans la pub... C'était cool. Je suis entré chez Norman Craig & Kummel. C'est là que j'ai créé une campagne de pub déjantée pour British American Tobacoo. Des filles blondes et des noires pour symboliser une nouvelle marque de cigarette, mélange de tabacs noirs et blonds... Les girl's circulaient dans des Hot-Rods et distribuaient des échantillonages avec un prospectus qui expliquait le customizing et le Hot-Rodding comme continuation du style Marlboro... Easy-Ridder à la place du vieux cow-boy... A cette époque, la pub c'était un métier à la mode. C'était quasi Yuppies-Hippies. Lorsque le big-boss de British Américan Tobacco europe a été nommé aux USA, le nouveau big-boss m'a viré avec indemnités diverses et m'a laissé la flotte de Hot-Rods... Il voulait revenir à des publicités classiques, de la pub pleine page dans les magazines. Ca plaisait aussi aux mecs de l'agence de pub qui espéraient toucher des "sur-commissions". J'ai eu l'idée d'utiliser le tout pour continuer le prospectus mais en forme d'un magazine spécialisé en Hot-Rods et customs, l'argent des indemnités de préavis à servi à payer les premiers magazines et les Hot-Rods, repeints, ont été utilisé pour assurer la promotion de l'ensemble. J'ai eu un coup de bol en rencontrant un gars à Paris qui m'a permis de réaliser la première course de Dragster sur le circuit des 24 heures du Mans. C'était en 1980. Grâce à un reportage de TF1, l'affaire a été lançée, Chromes & Flammes allait en quelques années tirer à 500.000 exemplaires. Après 20 ans j'ai tout envoyé promener. Le fisc qui voulait que je paye 117 millions de francs de l'époque, les conneries, les guerres entre éditeurs par magazines interposés... Je me suis d'abord battu contre l'Etat, j'ai gagné, le fisc a du rendre ce qui avait été saisi. Puis j'ai tout vendu. Ensuite j'ai craché dans la marmite de soupe. J'ai appris que les Etats cherchent à faire les poches des gens. La moitié de la population crèe des richesses que l'autre moitié pompe. Tout est orchestré pour que le système dure".
Vous êtes devenu un branché d'avant-garde...
"Bof, oui, c'est pour l'esthétisme... Lorsque je vois une Excalibur, je suis baba... J'aime ça... J'aime aussi les voitures déjantées, les voitures hors du commun. C'est cela qui m'a poussé peu à peu vers le web. J'y ai créé un site automobile... Une vraie folie''.
Vous créez des polémiques invraisemblables. Même si les critiques sont divisés, même si on vous aime ou qu'on vous déteste, on parle de vous. La population du web a découvert en vous un personnage histrionique, un nabab Fitzgéraldien déjanté, amer et caustique, ce qui a donné à votre ami Patrick Henderickx l'idée de créer avec vous et un troisième ami surnommé l'Aristo, un site-web qui se nommerait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Vous êtes parfois incohérent dans la cohérance, parfois c'est l'inverse. Cynique à la puissance 100, vous divisez, vous fascinez, vous agacez...
"Oui, certaines admiratrices m'envoient leurs petites culottes odorantes, certaines me demandent des autographes sur leurs seins, les gens me disent aimer ce que je fais et publie, mais parfois je croise en rue un acariâtre qui hurle "Enculé"... Pitingggggg c'est jouissif.... C'est spermatique ? Non ?"...
Forcément, si vous écrivez des provoc's, vous avez des réactions provoc's ! Les gens vont voir le Pape pour lui embrasser les mains, pas pour lui dire "Connard, t'es nul, je t'emmerde..." Non ? ...
"Bof, ce serait quand même réconfortant de savoir que des gens iraient dire ce qu'ils pensent au Pape. Je ne suis pas néo-nazi, ni de gauche, ni de droite... je ne suis même pas religieux. Je bois juste de temps en temps un Mojito ou un Battida de Coco... et j'écris par pur plaisir en attente de vendre une bagnole hors norme à des gens hors normes... Jusqu'ou ça va aller ? Est-ce qu'un jour un dingo va venir me couper les coucougnettes parce que j'ai publié une phrase qui lui déplait ? Dès que j'en ai l'occasion, je me barre à Pointe-à-Pitre....".
Vous êtes un Oxymore... L'écriture est votre bouée de sauvetage, mais elle n'est pas gonflée d'air, mais bourrée de mitraille plombée.
"J'essaie toujours de désobéir à des diktats, d'enfreindre les tabous, mais avec un regard sensible regardant l'utopie, orchestrant aphorismes et slogans, chantant sur un air cynique entraînant l'amour impossible d'un hédoniste étouffant entre la bétise du monde et la médiocrité de l'univers. Les gens passent leur vie à expliquer à de faux-amis qui n'en ont rien à f... qu'ils sont quelqu'un d'autre, ils sont victimes d'eux-mêmes et de la connerie ambiante tandis que je suis victime de l'incompréhension générale" ...
Soit vous vous f... de la gueule de tout le monde, soit vous êtes un incompris.
"Croyez-vous ? Préfèreriez vous que je discourre de réverbères ? Non, je cherche de nouvelles métaphores abstraites, je voudrais parvenir à voir des choses inexistantes que personne n'a jamais vu et que je leur montrerai avec verve. la beauté des choses n'est-elle pas plus importante que les vérités ? Je pose des phrases esthétiques non-dénuées de sens. Je sais qu'on n'est pas nombreux d'avoir la chance de ne rien f... et de n'en avoir rien à f... La célébrité c'est bien la postérité c'est mieux, entre deux on spermate les postérieurs. La vie c'est que ça... Bon, allez vous faire f..."...
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Que pouvez-vous raconter d'utile concernant la DeTomaso Pantera ?
"Alejandro De Tomaso est né en Argentine en 1928. Fils de famille riche de descendance italienne, le jeune Alejandro se permet, lorsqu'il est étudiant, des commentaires politiques qui irritent le dictateur Juan Peron. De Tomaso doit quitter l'Argentine et il se réfugie en Italie où il s'engage comme pilote de course d'endurance et court contre certaines vedettes de l'époque, notamment Carroll Shelby, Masten Gregory, Juan Manuel Fangio et Phil Hill. Évidemment, sa rencontre avec la riche et jolie lsabelle Haskell, une Américaine éprise de sport automobile, lui facilite l'accès à ce milieu et c'est d'ailleurs avec elle qu'il parcourt l'Europe et l'Amérique en quête de gloire sportive".
Mais la gloire lui sourit moins que la fortune (celle d'Isabelle), non ?
"Oui et De Tomaso finit par abandonner la carrière de pilote pour passer à celle de constructeur. En 1959, Isabelle et Alejandro fondent De Tomaso Automobili, à Modène, qui produit en ses débuts des voitures de course et, en 1963, une première voiture de route, la Vallelunga, un petit coupé sport à moteur quatre cylindres Ford placé au centre du châssis. Construite à 52 exemplaires, la Vallelunga ne constitue pas un succès commercial, mais elle définit la philosophie De Tomaso: l'automobile sport au style exotique motorisée par une mécanique issue de la grande série".
Et après la Vallelunga ?
"De Tomaso augmente la mise et, avec l'appui de sa belle-famille, s'investit dans la création d'une voiture plus imposante, celle qu'il souhaite opposer à la redoutable Shelby Cobra. Dessinée par le jeune et talentueux Giorgetto Giugiaro, fraîchement recruté par le carrossier Ghia, la De Tomaso Mangusta est lancée en 1967 sous les applaudissements de la presse spécialisée et des amateurs de sportives pures et dures. Belle à souhait, la Mangusta évoque par la pureté de sa ligne la Lamborghini Miura, née aussi en 1967 mais animée par un superbe V12 maison, tandis que la Mangusta fait appel à un V8 Ford de 4,7 litres (289 pouces cubes) développant 305 chevaux".
On en arrive à la Mangusta...
"La mangouste est un «petit mammifère (carnivore) d'Afrique et d'Asie, proche de la belette, facilement apprivoisable, utilisé pour la destruction des reptiles et des rats» (Le Robert). On dit aussi que c'est le seul animal capable de défier un cobra.
C'est pour cette raison qu'Alejandro De Tomaso a choisi la mangouste pour défier non pas LE cobra, mais LA Cobra, le monstre à coeur de Ford immortalisé par Carroll Shelby. Car la De Tomaso Mangusta, née en 1967, est aussi propulsée par un V8 Ford de 4,7 litres mais placé en position centrale arrière dans un châssis conçu par De Tomaso.
Séduisante à souhait, la Mangusta retient l'attention d'un certain Kjell Qvale, distributeur de voitures sport en Californie qui place une commande de 200 voitures (En 1998 il rachètera De Tomaso et produira la De Tomaso Mangusta sous le nom de Qvale Mangusta... La boucle sera ainsi définitivement bouclée...). À cette manne vient s'ajouter en 1969 un appel de la compagnie Ford qui, après le refus de Ferrari, cherche toujours à ajouter une belle italienne à sa gamme mondiale. La Mangusta plaît à Henry Ford II mais on lui recommande plutôt de miser sur une future création de De Tomaso, la Pantera..."
Snobées par certains « puristes », les italo-américaines ne manquent pourtant pas d’arguments pour séduire les collectionneurs, non ?
"Certes, leurs mécaniques rustiques ne sauraient revendiquer un quelconque raffinement. Mais les V8 de Detroit offrent le privilège de conjuguer la puissance et le souffle à la simplicité technique et à l’économie d’entretien. Ce qui n’est pas rien pour des véhicules qui ne roulent pas tous les jours ! Conçue en Italie et motorisée par une mécanique Ford, la De tomaso Pantera appartient à cette race.
Dévoilée au salon de New York de 1970, la voiture se voit assigner un objectif clair, se lancer à l’assaut du marché américain et concurrencer si possible la Chevrolet Corvette. A la très exclusive et sublime Mangusta de 1966, déjà motorisée par un V8 Ford de 4,7 litres, succède donc un modèle dont la vocation est d’offrir à la firme une dimension industrielle".
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La Pantera est une voiture mythique aux yeux de beaucoup de gens...
"Basse et agressive dans ses formes, la Pantera ne manque pas d’allure ni de personnalité, même si ses lignes acérées ne peuvent rivaliser avec la Mangusta, l’un des chefs-d’œuvre de Giorgietto Giugiaro. Son design est dû à un styliste américain, Tom Tjaarda.
La De tomaso Pantera est le modèle de référence de la marque, qui a popularisé son nom dans le monde entier. Motorisée par un V8 Ford, la voiture se voit assigner un objectif ambitieux : se lancer à l’assaut du marché américain et concurrencer la Chevrolet Corvette. Accessoirement, c’est avec la Pantera que De tomaso va commencer à gagner de l’argent…"
Et ensuite ?
"A la Mangusta, déjà motorisée par un V8 Ford de 4,7 litres, succède un modèle dont la vocation est d’offrir à la firme une nouvelle dimension. La voiture est lancée en association avec Ford, très impliqué dans le projet, le géant américain souhaitant se doter d’une GT à moteur central. Une question se pose : pourquoi se lier avec De Tomaso, alors que ne manquent pas aux Etats-Unis les ingénieurs de talent ? La réponse tient peut-être à une fascination pour les voitures de sport italiennes, en particulier Ferrari, que Ford n’a pas réussi à acheter en 1963. Furieux de la volte-face du Commendatore, qui a consacré l’échec de sa tentative pour prendre le contrôle du Cavallino, Dearborn s’attaque à Maranello à travers la Pantera. On ajoutera que l’épouse d’Henry Ford II est alors Christina Vettore, d’origine transalpine…"
Agressive dans ses formes, la Pantera impressionne avec lignes acérées.
"Même s’il ne peut rivaliser avec l’exceptionnelle Mangusta, son design est très réussi...
Remplaçante de la De tomaso Mangusta, la Pantera fut présentée au salon de New-York en mars 1970. Le choix de cette exposition était motivée par le fait que De Tomaso avait conclut un accord avec Ford. Ce dernier assurait la distribution de cette voiture sur tout le territoire des Etats-Unis par l'intermèdiaire de son réseau Lincoln-Mercury. Dans les autres clauses figurait une cession ultérieure de Ghia, proprièté de De tomaso, à Ford.
Les ambitions commerciales de la Pantera étaient donc tout autre que celles de la Mangusta.
Le style, avait été confié, comme il se doit, à Ghia et plus spécialement à Tom Tjaarda. L'esprit de cette nouvelle voiture devait s'inspirer du modèle précèdant, à savoir un coupé deux places utilisant les mêmes élements mécaniques".
Qu'est-ce qui différenciait une Mangusta d'une Pantera ?
"Le nouveau chassis coque de la Pantera, dû à Gianpaolo Dallara, marquait un très net progès, notament dans le domaine des répartitions des masses, avec 57% seulement du poids à l'arrière, Elle fut d'abord fabriquée par Vignale puis par Maggiore. Comparée à la Mangusta, la Pantera offrait plus d'espace à ses occupants et aux bagages. En outre, l'air conditioné était monté en série. Le moteur, plus gros que celui de la Mangusta, devait permettre de gagner en fiabilité sans perdre de puissance. Si la Pantera avait, sur la route, un comportement bien meilleur que la Mangusta, elle n'était pas exempte de défauts: fermeté de la suspension, bruit à l'interieur et tendance à la surchauffe du moteur en ville. Cependant, en dépit de ses lacunes, cette voiture connut rapidement le succès, tant elle était puissante, rapide, originale et spectaculaire.
2 506 Pantera furent vendues en 1972, et 1 604 l'anée suivante. Une carrière qui s'annonçait bien mais qui allait être anéantie par la conjuguaison de deux effets : mauvaise qualité de fabrication et crise de l'énergie. En 1974, tout en continuant de vendre des moteurs à De Tomaso, Ford se retirait de cette association. A partir de cette date,la production annuelle de la Pantera sera de quelques 50 voitures par an.
La Pantera a connu de nombreuses évolutions. Neuf niveaux de puissance furent disponibles, quatres en europe et cinq aux Etats-Unis.
En 1971, la Pantera, destinée au marché américain disposait de 330, 310 ou 280 chevaux. En 1972, en raison de mesures anti-pollution, ces valeurs tombèrent à 285 et 266 chevaux. En 1973, et 1974, seule cette dernière version fut commercialisée outre-Atlantique".
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La Pantera fut plus populaire en Europe qu'aux USA, alors qu'actuellement c'est l'inverse !
", En Europe, les premiers modèles de la Pantera L faisaient 300 chevaux. Cette puissance grimpa à 330 chevaux avec la GT3, à 350 avec la GTS et même à 500 sur la très rare GT4. Dans les années 80, la puissance de la Pantera fut alignée à celles de la Deauville et coupé Longchamp, c'est à dire à 270 chevaux. Une version GT5 fut également développée. Au total, 9 500 Pantera furent produites, dont 6 500 durant les cinq premières des vingt années d'éxistence de ce modèle. Au salon de Turin de 1990, une nouvelle Pantera fut présentée. Son architecture et ses ensembles mécaniques ont été conservés, la ligne, complètement revue par Marcello Gandini, ne devant pas constituer une rupture brutale avec l'originelle. Parmis les innovations esthétiques, on notait un minuscule spoiler placé juste à la base du pare-brise, des larges passages de roues intègrès à la carrosserie et un gros aileron (façon Ferrari F40). Le moteur V8 était une moteur de provenance de la Ford Mustang, il développait 305 chevaux. Les roues étaient chaussées de jantes de 17 pouces, les freins de plus grands diamètres, mais la direction n'était toujours pas assistée. L'habitacle , à air conditionné, fit également l'objet d'améliorations, bien que les pédales nettement décalées par rapport à l'axe du volant en raison des larges passages de roues auraient du être modifiées.
La De Tomaso Pantera deuxiéme génération ne manquait pas, comme son ainée de tempérament sportif et de beauté italienne.
"Fin des années '90, De Tomaso s'apprétait à ressortir une évocation des premières Mangusta. Mais en cause de sa grave maladie, c'est Qvale qui va racheter la firme De Tomaso et produire à Modène la Qvale Mangusta".
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Quelqu'un est en retard... Je lui téléphone sur son portable. Il répond ;
"Hein, quoi ? Un rendez-vous ? Pourquoi faire ? Pourquoi dire ?
Dites que le web est con, vous n'avez pas besoin de moi pour ça..."
Il avait oublié notre rendez-vous...
Deux jours avant, au bout du fil, j'avais retenu quelques bribes de ses commentaires ;
"Je suis fatigué, je viens de passer plusieurs jours au volant de ma voiture pour aller photographier des putains de bagnoles un peu partout. J'en ai déjà fait des reportages, il me reste à présenter la dernière, une De Tomaso Pantera GTS de 1976 qui a appartenu à Dalida... On me l'a prété. J'étais tellement crevé que j'ai du me faire aider par deux amis, je deviens sans doute trop vieux... Mais bon, OK, venez dans deux jours au bar de l'Hilton, il y a des fauteuils confortables, je pourrais me reposer pendant que vous me questionnerez, on pourra aussi se saoûler la gueule, super...".
Il a oublié. Deux nuits blanches, arrosées, consumées, consommées, ça lui a brûlé la mémoire. Il est finalement arrivé, nonchalant, en pantalon de baroudeur à poches multiples et en T-Shirt...
A son poignet une montre grande comme un réveil de voyage, une U-Boat avec bracelet style camouflage...
"Un Mojito, double".
Il n'avait pas envie de venir, il voulait faire le zouave au volant de sa voiture quotidienne, une Qvale, une auto indéfinissable, comme lui, avec un gros moteur V-8, comme le sien qui bloube-bloube-bloube au ralenti.
"Ca ne me rapporte rien ces interviews à la con, Pitingggggg, quelle perte de temps. Je voudrais avoir la paix, faire des trucs sexuels avec Lorenza, boire quelques Battida de Coco, quelques Mojito, baiser, lire, écrire et me promener en bagnole...".
Il voudrait tempérer ses apparitions publiques, la fausse autodestruction biaisée comme méthode de réponse et comme méthode de défense et défonce, c'est efficace...
"Je devrais avoir le courage de m'isoler, pas de donner des interviews qui crèent un obstacle à la perception du vrai moi-même. Autrefois Pivot recevait Nabokov, il lui accordait une heure trente en tête à tête sur un jeu de questions er réponses préparées à l'avance. Aujourd'hui Nabokov, invité au 20 heures n'aurait que 2 minutes, pas pour parler de son oeuvre, mais de la guerre au Moyen-Orient... Le truc serait dès-lors pour Nabokov et les autres écrivains, d'écrire sur la guerre au Liban... C'est logique ? Non ? "...
Quelqu'un, le pseudonyme anonyme le plus médiatisé du web, cracherait-il encore dans la soupe ?
"Oui, bon, ce serait malhonnète de ne pas jouer avec vos coucougnettes, pour vous aider à jouir, je vais donc vous avouer qu'avec mon pote Patrick Henderickx on a, de concert, et c'est pas musical, putain, publié un bouquin sur notre point de vue de tous les attentats terroristes... Ca commence avec les tours du world Trade Center, puis ça part en couille avec les attentats de Madrid et de Londres et se termine avec les attentats actuels... Je vais expliquer qu'on s'est tous fait flouer et que ça continue pire..."...
Pour soigner sa mélancolie, il écrit d'amertumes caustiques, il avale les gens pour mieux les vomir, il désespère sur la condition humaine...
"Inhumaine, pitinggggg, écrivez inhumaine..."...
Il serait prèt à fonder le club des analphabètes sexuels du web universel...
"J'en suis le président, vous l'ignoriez ?",
Il verserait de désespérance lucide dans divers récits ethylicoromantiques, si quelques sursauts...
''Des coups de reins pathétiques, des HopHopHop spermatiques... Sur le dos c'est plus cool... Vous et les membres turgescents ou non des sites web ou cette connerie d'interview sera publié, ne comprenez pas que même si on parle de vous, ce n'est pas pour cela que les pépèttes se pointent automatiquement. Dans l'édition, mis à part quelques conneries magistrales comme Harry Potter, c'est rare que les auteurs gagnent autre chose que de la jalousie d'autres écrivains qui ne gagneraient pourtant qu'à être méconnus. Pendant des années j'ai oeuvré comme architecte. Saloperie, on me faisait construire des conneries de fermettes style Louis XVI, puis je n'étais pas payé parce que les gens trouvaient toujours un défaut pour refuser de payer... C'est ainsi que j'ai perdu mes illusions. En décoration ce fut pire, les femmes voulaient refaire un living, par exemple, et pour se faire comprendre, me montraient une photo arrachée d'une page d'une revue pour médecins fortunés, me disant "faites pareil, mais pas trop jaune, pas trop bleu, pas trop rouge, pas trop noir et pas trop blanc".... En finale c'était jamais bon et souvent elles exigeaient de tout refaire plusieurs fois...., sans rien payer. Alors je me suis lançé dans la pub... C'était cool. Je suis entré chez Norman Craig & Kummel. C'est là que j'ai créé une campagne de pub déjantée pour British American Tobacoo. Des filles blondes et des noires pour symboliser une nouvelle marque de cigarette, mélange de tabacs noirs et blonds... Les girl's circulaient dans des Hot-Rods et distribuaient des échantillonages avec un prospectus qui expliquait le customizing et le Hot-Rodding comme continuation du style Marlboro... Easy-Ridder à la place du vieux cow-boy... A cette époque, la pub c'était un métier à la mode. C'était quasi Yuppies-Hippies. Lorsque le big-boss de British Américan Tobacco europe a été nommé aux USA, le nouveau big-boss m'a viré avec indemnités diverses et m'a laissé la flotte de Hot-Rods... Il voulait revenir à des publicités classiques, de la pub pleine page dans les magazines. Ca plaisait aussi aux mecs de l'agence de pub qui espéraient toucher des "sur-commissions". J'ai eu l'idée d'utiliser le tout pour continuer le prospectus mais en forme d'un magazine spécialisé en Hot-Rods et customs, l'argent des indemnités de préavis à servi à payer les premiers magazines et les Hot-Rods, repeints, ont été utilisé pour assurer la promotion de l'ensemble. J'ai eu un coup de bol en rencontrant un gars à Paris qui m'a permis de réaliser la première course de Dragster sur le circuit des 24 heures du Mans. C'était en 1980. Grâce à un reportage de TF1, l'affaire a été lançée, Chromes & Flammes allait en quelques années tirer à 500.000 exemplaires. Après 20 ans j'ai tout envoyé promener. Le fisc qui voulait que je paye 117 millions de francs de l'époque, les conneries, les guerres entre éditeurs par magazines interposés... Je me suis d'abord battu contre l'Etat, j'ai gagné, le fisc a du rendre ce qui avait été saisi. Puis j'ai tout vendu. Ensuite j'ai craché dans la marmite de soupe. J'ai appris que les Etats cherchent à faire les poches des gens. La moitié de la population crèe des richesses que l'autre moitié pompe. Tout est orchestré pour que le système dure".
Vous êtes devenu un branché d'avant-garde...
"Bof, oui, c'est pour l'esthétisme... Lorsque je vois une Excalibur, je suis baba... J'aime ça... J'aime aussi les voitures déjantées, les voitures hors du commun. C'est cela qui m'a poussé peu à peu vers le web. J'y ai créé un site automobile... Une vraie folie''.
Vous créez des polémiques invraisemblables. Même si les critiques sont divisés, même si on vous aime ou qu'on vous déteste, on parle de vous. La population du web a découvert en vous un personnage histrionique, un nabab Fitzgéraldien déjanté, amer et caustique, ce qui a donné à votre ami Patrick Henderickx l'idée de créer avec vous et un troisième ami surnommé l'Aristo, un site-web qui se nommerait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Vous êtes parfois incohérent dans la cohérance, parfois c'est l'inverse. Cynique à la puissance 100, vous divisez, vous fascinez, vous agacez...
"Oui, certaines admiratrices m'envoient leurs petites culottes odorantes, certaines me demandent des autographes sur leurs seins, les gens me disent aimer ce que je fais et publie, mais parfois je croise en rue un acariâtre qui hurle "Enculé"... Pitingggggg c'est jouissif.... C'est spermatique ? Non ?"...
Forcément, si vous écrivez des provoc's, vous avez des réactions provoc's ! Les gens vont voir le Pape pour lui embrasser les mains, pas pour lui dire "Connard, t'es nul, je t'emmerde..." Non ? ...
"Bof, ce serait quand même réconfortant de savoir que des gens iraient dire ce qu'ils pensent au Pape. Je ne suis pas néo-nazi, ni de gauche, ni de droite... je ne suis même pas religieux. Je bois juste de temps en temps un Mojito ou un Battida de Coco... et j'écris par pur plaisir en attente de vendre une bagnole hors norme à des gens hors normes... Jusqu'ou ça va aller ? Est-ce qu'un jour un dingo va venir me couper les coucougnettes parce que j'ai publié une phrase qui lui déplait ? Dès que j'en ai l'occasion, je me barre à Pointe-à-Pitre....".
Vous êtes un Oxymore... L'écriture est votre bouée de sauvetage, mais elle n'est pas gonflée d'air, mais bourrée de mitraille plombée.
"J'essaie toujours de désobéir à des diktats, d'enfreindre les tabous, mais avec un regard sensible regardant l'utopie, orchestrant aphorismes et slogans, chantant sur un air cynique entraînant l'amour impossible d'un hédoniste étouffant entre la bétise du monde et la médiocrité de l'univers. Les gens passent leur vie à expliquer à de faux-amis qui n'en ont rien à f... qu'ils sont quelqu'un d'autre, ils sont victimes d'eux-mêmes et de la connerie ambiante tandis que je suis victime de l'incompréhension générale" ...
Soit vous vous f... de la gueule de tout le monde, soit vous êtes un incompris.
"Croyez-vous ? Préfèreriez vous que je discourre de réverbères ? Non, je cherche de nouvelles métaphores abstraites, je voudrais parvenir à voir des choses inexistantes que personne n'a jamais vu et que je leur montrerai avec verve. la beauté des choses n'est-elle pas plus importante que les vérités ? Je pose des phrases esthétiques non-dénuées de sens. Je sais qu'on n'est pas nombreux d'avoir la chance de ne rien f... et de n'en avoir rien à f... La célébrité c'est bien la postérité c'est mieux, entre deux on spermate les postérieurs. La vie c'est que ça... Bon, allez vous faire f..."...
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Que pouvez-vous raconter d'utile concernant la DeTomaso Pantera ?
"Alejandro De Tomaso est né en Argentine en 1928. Fils de famille riche de descendance italienne, le jeune Alejandro se permet, lorsqu'il est étudiant, des commentaires politiques qui irritent le dictateur Juan Peron. De Tomaso doit quitter l'Argentine et il se réfugie en Italie où il s'engage comme pilote de course d'endurance et court contre certaines vedettes de l'époque, notamment Carroll Shelby, Masten Gregory, Juan Manuel Fangio et Phil Hill. Évidemment, sa rencontre avec la riche et jolie lsabelle Haskell, une Américaine éprise de sport automobile, lui facilite l'accès à ce milieu et c'est d'ailleurs avec elle qu'il parcourt l'Europe et l'Amérique en quête de gloire sportive".
Mais la gloire lui sourit moins que la fortune (celle d'Isabelle), non ?
"Oui et De Tomaso finit par abandonner la carrière de pilote pour passer à celle de constructeur. En 1959, Isabelle et Alejandro fondent De Tomaso Automobili, à Modène, qui produit en ses débuts des voitures de course et, en 1963, une première voiture de route, la Vallelunga, un petit coupé sport à moteur quatre cylindres Ford placé au centre du châssis. Construite à 52 exemplaires, la Vallelunga ne constitue pas un succès commercial, mais elle définit la philosophie De Tomaso: l'automobile sport au style exotique motorisée par une mécanique issue de la grande série".
Et après la Vallelunga ?
"De Tomaso augmente la mise et, avec l'appui de sa belle-famille, s'investit dans la création d'une voiture plus imposante, celle qu'il souhaite opposer à la redoutable Shelby Cobra. Dessinée par le jeune et talentueux Giorgetto Giugiaro, fraîchement recruté par le carrossier Ghia, la De Tomaso Mangusta est lancée en 1967 sous les applaudissements de la presse spécialisée et des amateurs de sportives pures et dures. Belle à souhait, la Mangusta évoque par la pureté de sa ligne la Lamborghini Miura, née aussi en 1967 mais animée par un superbe V12 maison, tandis que la Mangusta fait appel à un V8 Ford de 4,7 litres (289 pouces cubes) développant 305 chevaux".
On en arrive à la Mangusta...
"La mangouste est un «petit mammifère (carnivore) d'Afrique et d'Asie, proche de la belette, facilement apprivoisable, utilisé pour la destruction des reptiles et des rats» (Le Robert). On dit aussi que c'est le seul animal capable de défier un cobra.
C'est pour cette raison qu'Alejandro De Tomaso a choisi la mangouste pour défier non pas LE cobra, mais LA Cobra, le monstre à coeur de Ford immortalisé par Carroll Shelby. Car la De Tomaso Mangusta, née en 1967, est aussi propulsée par un V8 Ford de 4,7 litres mais placé en position centrale arrière dans un châssis conçu par De Tomaso.
Séduisante à souhait, la Mangusta retient l'attention d'un certain Kjell Qvale, distributeur de voitures sport en Californie qui place une commande de 200 voitures (En 1998 il rachètera De Tomaso et produira la De Tomaso Mangusta sous le nom de Qvale Mangusta... La boucle sera ainsi définitivement bouclée...). À cette manne vient s'ajouter en 1969 un appel de la compagnie Ford qui, après le refus de Ferrari, cherche toujours à ajouter une belle italienne à sa gamme mondiale. La Mangusta plaît à Henry Ford II mais on lui recommande plutôt de miser sur une future création de De Tomaso, la Pantera..."
Snobées par certains « puristes », les italo-américaines ne manquent pourtant pas d’arguments pour séduire les collectionneurs, non ?
"Certes, leurs mécaniques rustiques ne sauraient revendiquer un quelconque raffinement. Mais les V8 de Detroit offrent le privilège de conjuguer la puissance et le souffle à la simplicité technique et à l’économie d’entretien. Ce qui n’est pas rien pour des véhicules qui ne roulent pas tous les jours ! Conçue en Italie et motorisée par une mécanique Ford, la De tomaso Pantera appartient à cette race.
Dévoilée au salon de New York de 1970, la voiture se voit assigner un objectif clair, se lancer à l’assaut du marché américain et concurrencer si possible la Chevrolet Corvette. A la très exclusive et sublime Mangusta de 1966, déjà motorisée par un V8 Ford de 4,7 litres, succède donc un modèle dont la vocation est d’offrir à la firme une dimension industrielle".
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La Pantera est une voiture mythique aux yeux de beaucoup de gens...
"Basse et agressive dans ses formes, la Pantera ne manque pas d’allure ni de personnalité, même si ses lignes acérées ne peuvent rivaliser avec la Mangusta, l’un des chefs-d’œuvre de Giorgietto Giugiaro. Son design est dû à un styliste américain, Tom Tjaarda.
La De tomaso Pantera est le modèle de référence de la marque, qui a popularisé son nom dans le monde entier. Motorisée par un V8 Ford, la voiture se voit assigner un objectif ambitieux : se lancer à l’assaut du marché américain et concurrencer la Chevrolet Corvette. Accessoirement, c’est avec la Pantera que De tomaso va commencer à gagner de l’argent…"
Et ensuite ?
"A la Mangusta, déjà motorisée par un V8 Ford de 4,7 litres, succède un modèle dont la vocation est d’offrir à la firme une nouvelle dimension. La voiture est lancée en association avec Ford, très impliqué dans le projet, le géant américain souhaitant se doter d’une GT à moteur central. Une question se pose : pourquoi se lier avec De Tomaso, alors que ne manquent pas aux Etats-Unis les ingénieurs de talent ? La réponse tient peut-être à une fascination pour les voitures de sport italiennes, en particulier Ferrari, que Ford n’a pas réussi à acheter en 1963. Furieux de la volte-face du Commendatore, qui a consacré l’échec de sa tentative pour prendre le contrôle du Cavallino, Dearborn s’attaque à Maranello à travers la Pantera. On ajoutera que l’épouse d’Henry Ford II est alors Christina Vettore, d’origine transalpine…"
Agressive dans ses formes, la Pantera impressionne avec lignes acérées.
"Même s’il ne peut rivaliser avec l’exceptionnelle Mangusta, son design est très réussi...
Remplaçante de la De tomaso Mangusta, la Pantera fut présentée au salon de New-York en mars 1970. Le choix de cette exposition était motivée par le fait que De Tomaso avait conclut un accord avec Ford. Ce dernier assurait la distribution de cette voiture sur tout le territoire des Etats-Unis par l'intermèdiaire de son réseau Lincoln-Mercury. Dans les autres clauses figurait une cession ultérieure de Ghia, proprièté de De tomaso, à Ford.
Les ambitions commerciales de la Pantera étaient donc tout autre que celles de la Mangusta.
Le style, avait été confié, comme il se doit, à Ghia et plus spécialement à Tom Tjaarda. L'esprit de cette nouvelle voiture devait s'inspirer du modèle précèdant, à savoir un coupé deux places utilisant les mêmes élements mécaniques".
Qu'est-ce qui différenciait une Mangusta d'une Pantera ?
"Le nouveau chassis coque de la Pantera, dû à Gianpaolo Dallara, marquait un très net progès, notament dans le domaine des répartitions des masses, avec 57% seulement du poids à l'arrière, Elle fut d'abord fabriquée par Vignale puis par Maggiore. Comparée à la Mangusta, la Pantera offrait plus d'espace à ses occupants et aux bagages. En outre, l'air conditioné était monté en série. Le moteur, plus gros que celui de la Mangusta, devait permettre de gagner en fiabilité sans perdre de puissance. Si la Pantera avait, sur la route, un comportement bien meilleur que la Mangusta, elle n'était pas exempte de défauts: fermeté de la suspension, bruit à l'interieur et tendance à la surchauffe du moteur en ville. Cependant, en dépit de ses lacunes, cette voiture connut rapidement le succès, tant elle était puissante, rapide, originale et spectaculaire.
2 506 Pantera furent vendues en 1972, et 1 604 l'anée suivante. Une carrière qui s'annonçait bien mais qui allait être anéantie par la conjuguaison de deux effets : mauvaise qualité de fabrication et crise de l'énergie. En 1974, tout en continuant de vendre des moteurs à De Tomaso, Ford se retirait de cette association. A partir de cette date,la production annuelle de la Pantera sera de quelques 50 voitures par an.
La Pantera a connu de nombreuses évolutions. Neuf niveaux de puissance furent disponibles, quatres en europe et cinq aux Etats-Unis.
En 1971, la Pantera, destinée au marché américain disposait de 330, 310 ou 280 chevaux. En 1972, en raison de mesures anti-pollution, ces valeurs tombèrent à 285 et 266 chevaux. En 1973, et 1974, seule cette dernière version fut commercialisée outre-Atlantique".
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La Pantera fut plus populaire en Europe qu'aux USA, alors qu'actuellement c'est l'inverse !
", En Europe, les premiers modèles de la Pantera L faisaient 300 chevaux. Cette puissance grimpa à 330 chevaux avec la GT3, à 350 avec la GTS et même à 500 sur la très rare GT4. Dans les années 80, la puissance de la Pantera fut alignée à celles de la Deauville et coupé Longchamp, c'est à dire à 270 chevaux. Une version GT5 fut également développée. Au total, 9 500 Pantera furent produites, dont 6 500 durant les cinq premières des vingt années d'éxistence de ce modèle. Au salon de Turin de 1990, une nouvelle Pantera fut présentée. Son architecture et ses ensembles mécaniques ont été conservés, la ligne, complètement revue par Marcello Gandini, ne devant pas constituer une rupture brutale avec l'originelle. Parmis les innovations esthétiques, on notait un minuscule spoiler placé juste à la base du pare-brise, des larges passages de roues intègrès à la carrosserie et un gros aileron (façon Ferrari F40). Le moteur V8 était une moteur de provenance de la Ford Mustang, il développait 305 chevaux. Les roues étaient chaussées de jantes de 17 pouces, les freins de plus grands diamètres, mais la direction n'était toujours pas assistée. L'habitacle , à air conditionné, fit également l'objet d'améliorations, bien que les pédales nettement décalées par rapport à l'axe du volant en raison des larges passages de roues auraient du être modifiées.
La De Tomaso Pantera deuxiéme génération ne manquait pas, comme son ainée de tempérament sportif et de beauté italienne.
"Fin des années '90, De Tomaso s'apprétait à ressortir une évocation des premières Mangusta. Mais en cause de sa grave maladie, c'est Qvale qui va racheter la firme De Tomaso et produire à Modène la Qvale Mangusta".
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