Johnny Claes - Retour sur le passé

Pour commencer !

Un pilote pas très connu.

Johnny Claes ne connut jamais la réussite en championnat, tout en se montrant très rapide dans des épreuves isolées.

Né à Londres, Johnny était un passionné de jazz. Puis le déclic a eu lieu en 1947, lorsqu'il assista au GP de l'ACF. Johnny était bilingue, il fut donc le traducteur pour les pilotes britanniques. L'année suivante, Johnny faisait ses premiers pas de pilote dans une Talbot Lago, et commença à obtenir des résultats dès la saison suivante, où participant à une douzaine d'épreuves de Formule 1, il se classa sur le podium à deux reprises, lors du GP de France et lors du GP des Frontières, qui allait devenir sa course favorite. L'année suivante, il prend le départ du championnat de F1.

Toujours au volant de sa Talbot Lago T26C, Johnny doit faire face aux voitures italiennes très puissantes, surtout les Alfa Romeo. Le pilote belge ne pourra jamais se classer dans les points. Il termine au mieux 7ème, lors du GP de Monaco, après avoir échappé à un carambolage dès le départ. Il dispute quelques courses de F2 avec une HWM, remportant sa première victoire lors du GP des Frontières. En 1951, Johnny dispose d'une version améliorée de la Talbot Lago, mais cela ne lui permettra toujours pas de marquer en championnat, encore une fois, sa meilleure performance sera une 7ème place à domicile, sur le circuit de Spa-Francorchamps. Lors d'épreuves hors-championnat, il arrive à se classer 4ème en Grande-Bretagne et 5ème à Albi. Il remporte également pour la deuxième fois consécutive, le GP de Frontières.

En 1952, devant le changement de réglementation, Johnny sera contraint d'abandonner la Talbot Lago pour courir la saison sur une Simca Gordini. Il monte sur la troisième marche du podium à Marseille et aux Sables d'Olonne. En championnat, toujours pas d'exploits. En 1953, il court sur une Connaught, sans pouvoir faire mieux que 6ème dans des courses de F2. Il courra une course avec une Maserati A6GCM, en Belgique, pour le championnat. Il doit laisser le volant à Juan Manuel Fangio qui a abandonné, et alors que le podium est proche, le moteur casse. Il se rattrape lors du Liège-Rome-Liège, une épreuve de rallye qu'il remportera, après avoir piloté près de 52 heures ! En 1954, la santé de Johnny se décline, il ne court que les 24 heures du Mans. Une épreuve qu'il terminera sur le podium en 1955, année qui restera tristement célèbre pour l'accident de Pierre Levegh qui tua 82 spectateurs. Puis la santé de Johnny se détériore rapidement.

Atteint de tuberculose, Johnny Claes succombera à la maladie le 3 février 1956, il avait 39 ans.
Julien

scuderia57 a écrit:Pourquoi ne le mets tu pas dans les pilotes de F1, c'est super intéressant, tu devrais mettre quelques photos également.
Amicalement.

Oui à mettre dans les pilotes de F1.

Une photo de Johnny Claes de l'écurie Belge sur Tabo Lago !

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@scuderia57 : merci pour cette image !

Retour sur un passé...

Quand on filmait la Formule 1 dans les années soixante, on était loin de la GoPro... En témoigne cette impressionnante caméra embarquée sur son support latéral pour les besoins du film "Grand Prix", le chef d'œuvre de John Frankenheimer (produit par la Metro Goldwin Mayer en 1966), sur la BRM pilotée par l'acteur James Garner. Le résultat n'en fut pas moins éblouissant...

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