les pilotes décédés en course
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scuderia57
enrimores
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les pilotes décédés en course
Pour ce soir, un nouveau sujet qui me tient particulièrement à coeur, les pilotes décédés en course
En ce qui concerne le Circuit de Reims-Gueux, s'il y eu pas mal d'accidents liés à la structure même du circuit (circuit routier permanent), il y eu "heureusement" peu d'accidents mortels.
Nous n'avons donc eu qu'à déplorer la mort de:
Daniel BELOT, décédé lors de la Coupe R8 Gordini, le 2 juillet 1966
Annie BOUSQUET, décédée pendant les 12 Heures Internationales du 30 juin 1956
Francis DURAND, décédé à la suite des 12 Heures Internationales de juillet 1953
Luigi MUSSO, tué sur le coup le 6 juillet 1958, dans son duel avec Mike Hawthorn pendant le Grand Prix de l'A.C.F. 1958
Herbert Mc KAY FRAZER, décédé à l'Hôpital de Reims suite à son accident lors de la Coupe Formule 2 du 14 juillet 1957
Peter RYAN, tué pendant la Coupe Juniors du 2 juillet 1962
Claude STOREZ, victime d'une sortie de route mortelle pendant une étape du Rallye des Routes du Nord, le 7 février 1959
Bill WHITEHOUSE, également décédé lors de la Coupe Formule 2 du 14 juillet 1957
Ignazio Giunti lors des 1000 kms de Buenos Aires en Janvier 1971.
Jochen Rindt aux essais du G.P d'Italie en Septembre 1970.
Lorenzo Bandini durant le G.P de Monaco en Mai 1967.
Herbert Müller aux 1000 kms du Nürburgring en Mai 1981.
Jo Bonnier pendant les 24 heures du Mans en Juin 1972.
En ce qui concerne le Circuit de Reims-Gueux, s'il y eu pas mal d'accidents liés à la structure même du circuit (circuit routier permanent), il y eu "heureusement" peu d'accidents mortels.
Nous n'avons donc eu qu'à déplorer la mort de:
Daniel BELOT, décédé lors de la Coupe R8 Gordini, le 2 juillet 1966
Annie BOUSQUET, décédée pendant les 12 Heures Internationales du 30 juin 1956
Francis DURAND, décédé à la suite des 12 Heures Internationales de juillet 1953
Luigi MUSSO, tué sur le coup le 6 juillet 1958, dans son duel avec Mike Hawthorn pendant le Grand Prix de l'A.C.F. 1958
Herbert Mc KAY FRAZER, décédé à l'Hôpital de Reims suite à son accident lors de la Coupe Formule 2 du 14 juillet 1957
Peter RYAN, tué pendant la Coupe Juniors du 2 juillet 1962
Claude STOREZ, victime d'une sortie de route mortelle pendant une étape du Rallye des Routes du Nord, le 7 février 1959
Bill WHITEHOUSE, également décédé lors de la Coupe Formule 2 du 14 juillet 1957
Ignazio Giunti lors des 1000 kms de Buenos Aires en Janvier 1971.
Jochen Rindt aux essais du G.P d'Italie en Septembre 1970.
Lorenzo Bandini durant le G.P de Monaco en Mai 1967.
Herbert Müller aux 1000 kms du Nürburgring en Mai 1981.
Jo Bonnier pendant les 24 heures du Mans en Juin 1972.
Dernière édition par enrimores le Sam 13 Sep - 17:45, édité 3 fois
enrimores- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Voici une autre liste des pilotes tués en course ou de manière "violente", liste également présente dans mes "tablettes":
Bob ANDERSON, décédé à Silverstone le 14 août 1967
Alberto ASCARI, 26 mai 1955 à Monza
Renato BALESTRERO, Turin, 18 février 1948
Lorenzo BANDINI, 10 mai 1967 à Monaco
Jean BEHRA, sur le Circuit de Berlin-Avus le 2 août 1959
Georges BERGER, accident au Nurburgring le 23 août 1967
Lucien BIANCHI, décédé au Mans lors d'essais le 30 mars 1969
Chris BRISTOW, le 19 juin 1960 en Belgique (à Spa, il me semble)
Ivor BUEB sur le Circuit de Charade (Clermond-Ferrand) le 1er août 1959
Piero CARINI, le 30 mai 1957 à St-Etienne
Eugenio CASTELLOTTI à Modène le 14 mars 1957
François CEVERT, le 6 octobre 1973 à Watkins Glenn
Raymond Albert CHAMBOST, lors d'une course à Deauville, le 22 juillet 1936
Jim CLARK, à Hockenheim le 7 avril 1968
Peter COLLINS, sur le Nürburgring en août 1958
Piers COURAGE à Zandvoort le 21 juin 1970
Denis DAYAN, à Rouen le 28 juin 1970
Carel Godin De BEAUFORT, je ne sais plus sur quel circuit allemand, le 3 août 1964
Alfonso De PORTAGO, lors des Mille Milles, avec son co-pilote, et une dizaine de spectateurs le 12 mai 1957
Patrick DEPAILLER à Hockenheim le 1er août 1980
Luigi FAGIOLI, à Monaco le 26 juin 1952
Emil FRANKL, dans l'Eifel le 3 juin 1934
Jean GAUPILLAT, le 22 juillet 1934 sur le Circuit de Dieppe
Giacomo RUSSO "GEKI", à Caserta le 18 juin 1967
Charles Hugh HAMILTON, sur le Circuit de Berne (quand il y avait encore de courses en Suisse) le 26 aoûrt 1934
Lazlo HARTMANN, à Tripoli le 15 mai 1938
Paul HAWKINS, accidenté au Tourist Trophy le 26 mai 1969
Christian KAUTZ, le 1er juillet 1948 sur le Circuit de Berne
Marcel LEHOUX, sur le Circuit de Deauville, le 19 juillet 1936
Pierre LEVEGH, lors du "fameux" accident du Mans le 11 juin 1955, entraînant plus de 80 spectateurs dans la mort, à la suite d'une "fausse manoeuvre" de Mike Hawthorn
Bruce Mc LAREN, accident lors d'essais à Goodwood le 2 juin 1970
Onofre MARIMON, le jeune protégé de Fangio est décédé dans un accident lors des 1000 km au Nürburgring le 31 juillet 1954
Attilio MARINONI, décédé lors d'essais en Italie, le 18 juin 1940
Tim MAYER, décédé lors d'un Rallye en Tazmanie le 28 février 1964
Marius MESTIVIER, au Mans dans les années 30
Gerhard MITTER, le 1er août 1969
Guy MOLL, à Pescara la 15 août 1934
Peter Richard MONKHOUSE, en Italie le 23 avril 1950
Sylvio MOSER, le 16 mai 1974 à Monza
Peter REVSON, décédé en Afrique du Sud le 22 mars 1974
Pedro RODRIGUEZ, en Allemagne le 11 juillet 1971
le fils de milliardaire à qui tout avait été offert, mais qui avait dû surmonter le chagrin de la disparition de son frère en 1962, puis prouver qu'il n'était pas qu'un fils à papa, avant de connaître la consécration à partir de 1967-68 (victoire en F1 à Kyalami 67 et au 24H du Mans 68).
Jean ROLLAND, lors d'un accident à Montlhéry le 17 septembre 1967
Louis ROSIER, également à Montlhéry le 29 octobre 1956
Ludvico SCARFIOTTI, tué lors d'une course à Rossfeld le 8 juin 1968
Harry SCHELL, le 13 mai 1960 à Silverstone
Jo SCHLESSER, sur le Circuit de Rouen, lors du Grand Prix de l'A.C.F. le 7 juillet 1967
Jo SIFFERT, à Brands Hatch le 24 octobre 1971
issu d'une famille très modeste et authentique self-made man, parvenu au pinacle à force d'efforts et de sacrifices. Ses premiers grands succès internationaux vinrent en 1968: Daytona, Sebring, Nürburgring, Zeltweg avec Porsche en endurance et Brand's Hatch en F1 sur la Lotus 49 de Rob Walker.
Raymond SOMMER, le 10 septembre 1950 lors d'une course à Cadours
Mike SPENCE, le 7 mai 1968 à Indianapolis
Alan STACEY, en Belgique le 19 juin 1960
John TAYLOR, en Allemagne le 8 septembre 1966
Achile VARZI, sur le Circuit de Berne le 1er juillet 1948
Wolfgang von TRIPS, à Monza le 10 septembre 1961
Roby WEBER, lors d'essais au Mans, le 9 avril 1967
Ken WHARTON, en Nouvelle-Zélande le 12 janvier 1957
Peter WHITEHEAD, à Lassale, lors du Tour de France Auto, le 21 septembre 1958
Jean-Pierre WIMILLE, à Buenos-Aires, le 28 janvier 1949
D'autres sont décédés ailleurs que "dans leur lit", mais pas en course, tels que:
Robert BENOIST, assassiné à Buchenwald le 12 septembre 1944
Ulrich BIGALKE, au début de la 2nde Guerre Mondiale, le 12 août 1940
Clemente BIONDETTI, décédé d'un cancer le 24 février 1955
Jean DESVIGNES, se tuant au volant de sa Bugatti 57 à Jonchery-sur-Vesle le 7 juillet 1935, en revenant du 1er Grand Prix de la Marne de Tourisme, sur le Circuit de Reims-Gueux
Nino Guiseppe FARINA, dans un accident dans les Alpes le 30 juin 1966
Ron FLOCKHART dans un accident d'avion le 12 avril 1962
Rudolf HASSE, décédé sur le Front Russe le 12 août 1942
Mike HAWTHORN, décédé alors qu'il avait arrêté les courses, dans un accident entre sa moto et une voiture, près de chez lui en Grande-Bretagne, le 22 janvier 1959
Denis HULME, le 4 octobre 1992, chez lui en Australie, d'une crise cardiaque
René Le BEGUE, décédé chez lui le 24 février 1946, à la suite d'un accident domestique !
Violette MORRIS, "La Gestapiste" exécutée par la Résistance le 26 avril 1944
Reg PARNELL, ne s'est pas réveillé d'une opération bénigne le 7 janvier 1964
Jean TREMOULET, résistant décédé le 13 octobre 1944 à Sagelat (France)
John WAKEFIELD, dans un accident d'avion le 24 avril 1942
Bob WOLLEK, écrasé par un chauffard en Floride le 26 mars 2001
Juan ZANELLI, décédé en Camp de Concentration en 1942
Avec évidemment une petite pensée pour ceux qui, rares, sont morts dans leur lit, et plus particulièrement pour moi à Maurice "Pétoulet" TRINTIGNANT, décédé le 12 février 2005
Bob ANDERSON, décédé à Silverstone le 14 août 1967
Alberto ASCARI, 26 mai 1955 à Monza
Renato BALESTRERO, Turin, 18 février 1948
Lorenzo BANDINI, 10 mai 1967 à Monaco
Jean BEHRA, sur le Circuit de Berlin-Avus le 2 août 1959
Georges BERGER, accident au Nurburgring le 23 août 1967
Lucien BIANCHI, décédé au Mans lors d'essais le 30 mars 1969
Chris BRISTOW, le 19 juin 1960 en Belgique (à Spa, il me semble)
Ivor BUEB sur le Circuit de Charade (Clermond-Ferrand) le 1er août 1959
Piero CARINI, le 30 mai 1957 à St-Etienne
Eugenio CASTELLOTTI à Modène le 14 mars 1957
François CEVERT, le 6 octobre 1973 à Watkins Glenn
Raymond Albert CHAMBOST, lors d'une course à Deauville, le 22 juillet 1936
Jim CLARK, à Hockenheim le 7 avril 1968
Peter COLLINS, sur le Nürburgring en août 1958
Piers COURAGE à Zandvoort le 21 juin 1970
Denis DAYAN, à Rouen le 28 juin 1970
Carel Godin De BEAUFORT, je ne sais plus sur quel circuit allemand, le 3 août 1964
Alfonso De PORTAGO, lors des Mille Milles, avec son co-pilote, et une dizaine de spectateurs le 12 mai 1957
Patrick DEPAILLER à Hockenheim le 1er août 1980
Luigi FAGIOLI, à Monaco le 26 juin 1952
Emil FRANKL, dans l'Eifel le 3 juin 1934
Jean GAUPILLAT, le 22 juillet 1934 sur le Circuit de Dieppe
Giacomo RUSSO "GEKI", à Caserta le 18 juin 1967
Charles Hugh HAMILTON, sur le Circuit de Berne (quand il y avait encore de courses en Suisse) le 26 aoûrt 1934
Lazlo HARTMANN, à Tripoli le 15 mai 1938
Paul HAWKINS, accidenté au Tourist Trophy le 26 mai 1969
Christian KAUTZ, le 1er juillet 1948 sur le Circuit de Berne
Marcel LEHOUX, sur le Circuit de Deauville, le 19 juillet 1936
Pierre LEVEGH, lors du "fameux" accident du Mans le 11 juin 1955, entraînant plus de 80 spectateurs dans la mort, à la suite d'une "fausse manoeuvre" de Mike Hawthorn
Bruce Mc LAREN, accident lors d'essais à Goodwood le 2 juin 1970
Onofre MARIMON, le jeune protégé de Fangio est décédé dans un accident lors des 1000 km au Nürburgring le 31 juillet 1954
Attilio MARINONI, décédé lors d'essais en Italie, le 18 juin 1940
Tim MAYER, décédé lors d'un Rallye en Tazmanie le 28 février 1964
Marius MESTIVIER, au Mans dans les années 30
Gerhard MITTER, le 1er août 1969
Guy MOLL, à Pescara la 15 août 1934
Peter Richard MONKHOUSE, en Italie le 23 avril 1950
Sylvio MOSER, le 16 mai 1974 à Monza
Peter REVSON, décédé en Afrique du Sud le 22 mars 1974
Pedro RODRIGUEZ, en Allemagne le 11 juillet 1971
le fils de milliardaire à qui tout avait été offert, mais qui avait dû surmonter le chagrin de la disparition de son frère en 1962, puis prouver qu'il n'était pas qu'un fils à papa, avant de connaître la consécration à partir de 1967-68 (victoire en F1 à Kyalami 67 et au 24H du Mans 68).
Jean ROLLAND, lors d'un accident à Montlhéry le 17 septembre 1967
Louis ROSIER, également à Montlhéry le 29 octobre 1956
Ludvico SCARFIOTTI, tué lors d'une course à Rossfeld le 8 juin 1968
Harry SCHELL, le 13 mai 1960 à Silverstone
Jo SCHLESSER, sur le Circuit de Rouen, lors du Grand Prix de l'A.C.F. le 7 juillet 1967
Jo SIFFERT, à Brands Hatch le 24 octobre 1971
issu d'une famille très modeste et authentique self-made man, parvenu au pinacle à force d'efforts et de sacrifices. Ses premiers grands succès internationaux vinrent en 1968: Daytona, Sebring, Nürburgring, Zeltweg avec Porsche en endurance et Brand's Hatch en F1 sur la Lotus 49 de Rob Walker.
Raymond SOMMER, le 10 septembre 1950 lors d'une course à Cadours
Mike SPENCE, le 7 mai 1968 à Indianapolis
Alan STACEY, en Belgique le 19 juin 1960
John TAYLOR, en Allemagne le 8 septembre 1966
Achile VARZI, sur le Circuit de Berne le 1er juillet 1948
Wolfgang von TRIPS, à Monza le 10 septembre 1961
Roby WEBER, lors d'essais au Mans, le 9 avril 1967
Ken WHARTON, en Nouvelle-Zélande le 12 janvier 1957
Peter WHITEHEAD, à Lassale, lors du Tour de France Auto, le 21 septembre 1958
Jean-Pierre WIMILLE, à Buenos-Aires, le 28 janvier 1949
D'autres sont décédés ailleurs que "dans leur lit", mais pas en course, tels que:
Robert BENOIST, assassiné à Buchenwald le 12 septembre 1944
Ulrich BIGALKE, au début de la 2nde Guerre Mondiale, le 12 août 1940
Clemente BIONDETTI, décédé d'un cancer le 24 février 1955
Jean DESVIGNES, se tuant au volant de sa Bugatti 57 à Jonchery-sur-Vesle le 7 juillet 1935, en revenant du 1er Grand Prix de la Marne de Tourisme, sur le Circuit de Reims-Gueux
Nino Guiseppe FARINA, dans un accident dans les Alpes le 30 juin 1966
Ron FLOCKHART dans un accident d'avion le 12 avril 1962
Rudolf HASSE, décédé sur le Front Russe le 12 août 1942
Mike HAWTHORN, décédé alors qu'il avait arrêté les courses, dans un accident entre sa moto et une voiture, près de chez lui en Grande-Bretagne, le 22 janvier 1959
Denis HULME, le 4 octobre 1992, chez lui en Australie, d'une crise cardiaque
René Le BEGUE, décédé chez lui le 24 février 1946, à la suite d'un accident domestique !
Violette MORRIS, "La Gestapiste" exécutée par la Résistance le 26 avril 1944
Reg PARNELL, ne s'est pas réveillé d'une opération bénigne le 7 janvier 1964
Jean TREMOULET, résistant décédé le 13 octobre 1944 à Sagelat (France)
John WAKEFIELD, dans un accident d'avion le 24 avril 1942
Bob WOLLEK, écrasé par un chauffard en Floride le 26 mars 2001
Juan ZANELLI, décédé en Camp de Concentration en 1942
Avec évidemment une petite pensée pour ceux qui, rares, sont morts dans leur lit, et plus particulièrement pour moi à Maurice "Pétoulet" TRINTIGNANT, décédé le 12 février 2005
enrimores- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Un petit hommage maintenant à deux coureurs disparus, l'un est le grand champion Jean-Pierre WIMILLE, ici au volant d'une Simca, dans Gueux, en 1947:
... l'autre plus anonyme, car n'ayant pas eu le temps de faire ses preuves, le jeune Guy MOLL:
Une pensée évidemment pour tous les autres, grands champions ou simples coureurs, décédés en courses.
... l'autre plus anonyme, car n'ayant pas eu le temps de faire ses preuves, le jeune Guy MOLL:
Une pensée évidemment pour tous les autres, grands champions ou simples coureurs, décédés en courses.
Re: les pilotes décédés en course
Sebastien Enjolras (4-4-76 / 3-5-97)
Sébastien et Michel ENJOLRAS
Douze ans, cela fera demain douze an jour pour jour, que Sebastien Enjolras a disparu vers 12h40 entre Arnage et le Virage Porsche lors des essais pré-qualificatifs des 24 heures du Mans 1997.
Après des débuts en kart à partir de 1989, c'est en 1994, qu'il débute sa trop courte carrière automobile, en Formule Campus en terminant la saison à la 3ème place. 7ème du championnat de Formule Renault en 1995, avec une victoire, il en est le champion en 1996, avec 11 victoires et 12 pole en 16 courses. Cette même année, il débute au Mans sur WR. Pour 1997, il accède à la F3. Henri Pescarolo le sollicite pour piloter au Mans la Courage de La Filière dont il faisait parti, mais Sebastien, fidèle à sa promesse, reste chez WR. Il était venu au Mans avec son pote, Oriol Servia, dont il partageait la chambre d'hotel. Peu loquace, il n'en était pas moins très apprécié. On le regrette. Une coupe porte son nom en Karting et la FFSA avait instauré le trophé Sebastien Enjolras pour récompenser le meilleur rookie F3 du Championnat de France.
Au Mans, une stele perpetue son souvenir à l'endroit même ou sa carrière s'est arretée.
Son père, Michel, a été mécanicien lors de l'épopée de la 205 T16. Il est toujours un préparateur réputé. Son frére Pascal s'illustre en Rallye.
Carrière karting
Saison 1989 : vice-champion de France Minime
Saison 1992 : vice-champion de France Nationale 1
Saison 1993 : 6ème du championnat du Monde Formule A et recordman du tour au Elf Master karting à Bercy
Carrière auto
Saison 1994 : 3ème du championnat de Formule Renault Campus - 1 victoire
Saison 1995 : 7ème du championnat de France de Formule Renault - 1 victoire
Saison 1996 : Champion de France de Formule Renault - 11 victoires, 12 pole positions et participation aux 24 H du Mans.
Saison 1997 : début en championnat de France de Formule 3, 5ème à Magny-Cours
Et au Mans....
5 participations - 4 abandons
Résultats Voiture Pilotes
1962 8ème Lotus Elite N° 44 Gardner, Hobbs
1963 Abandon Lotus Elite N° 38 Gardner, Coundley
1966 Abandon Ford Mk II N° 8 Whitmore, Gardner
1967 Abandon Ford Mk II B N° 5 Mac Cluskey, Gardner
1969 Abandon Ford GT 40 N° 9 Gardner, Guthrie
Sébastien et Michel ENJOLRAS
Douze ans, cela fera demain douze an jour pour jour, que Sebastien Enjolras a disparu vers 12h40 entre Arnage et le Virage Porsche lors des essais pré-qualificatifs des 24 heures du Mans 1997.
Après des débuts en kart à partir de 1989, c'est en 1994, qu'il débute sa trop courte carrière automobile, en Formule Campus en terminant la saison à la 3ème place. 7ème du championnat de Formule Renault en 1995, avec une victoire, il en est le champion en 1996, avec 11 victoires et 12 pole en 16 courses. Cette même année, il débute au Mans sur WR. Pour 1997, il accède à la F3. Henri Pescarolo le sollicite pour piloter au Mans la Courage de La Filière dont il faisait parti, mais Sebastien, fidèle à sa promesse, reste chez WR. Il était venu au Mans avec son pote, Oriol Servia, dont il partageait la chambre d'hotel. Peu loquace, il n'en était pas moins très apprécié. On le regrette. Une coupe porte son nom en Karting et la FFSA avait instauré le trophé Sebastien Enjolras pour récompenser le meilleur rookie F3 du Championnat de France.
Au Mans, une stele perpetue son souvenir à l'endroit même ou sa carrière s'est arretée.
Son père, Michel, a été mécanicien lors de l'épopée de la 205 T16. Il est toujours un préparateur réputé. Son frére Pascal s'illustre en Rallye.
Carrière karting
Saison 1989 : vice-champion de France Minime
Saison 1992 : vice-champion de France Nationale 1
Saison 1993 : 6ème du championnat du Monde Formule A et recordman du tour au Elf Master karting à Bercy
Carrière auto
Saison 1994 : 3ème du championnat de Formule Renault Campus - 1 victoire
Saison 1995 : 7ème du championnat de France de Formule Renault - 1 victoire
Saison 1996 : Champion de France de Formule Renault - 11 victoires, 12 pole positions et participation aux 24 H du Mans.
Saison 1997 : début en championnat de France de Formule 3, 5ème à Magny-Cours
Et au Mans....
5 participations - 4 abandons
Résultats Voiture Pilotes
1962 8ème Lotus Elite N° 44 Gardner, Hobbs
1963 Abandon Lotus Elite N° 38 Gardner, Coundley
1966 Abandon Ford Mk II N° 8 Whitmore, Gardner
1967 Abandon Ford Mk II B N° 5 Mac Cluskey, Gardner
1969 Abandon Ford GT 40 N° 9 Gardner, Guthrie
Re: les pilotes décédés en course
Voici, en hommage, une photo de Loris Kessel à la course des champions 1976
Fada33- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Hommage à Jean Hébert :
Lac de Bonneville, USA, août 1956
Lac de Bonneville, USA, août 1956
Fada33- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Jean Belin sur une Lola (T292 ?) à la CC de Gergovie en 1974
Fada33- Pilote
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Age : 68
Re: les pilotes décédés en course
Lionel Régal à la dernière course de côte de Limonest Mont Verdun en septembre 2009...
Il est assis sur la gauche
Quelle tristesse...
Il est assis sur la gauche
Quelle tristesse...
Fada33- Pilote
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Age : 68
Re: les pilotes décédés en course
Paix à son âme...
Il rejoint son père Marc Régal, qui s'était tué à la course de côte de Tarbes Osmets en 1997...
Copyright ksl69
la Pygmée MDB17 de son père était l'ex Carlos Pace !
Pygmée MDB17#272 pour être précis
Voici Marc Régal à la course de côte de Chamrousse...
Désormais ils sont ensemble
Il rejoint son père Marc Régal, qui s'était tué à la course de côte de Tarbes Osmets en 1997...
Copyright ksl69
la Pygmée MDB17 de son père était l'ex Carlos Pace !
Pygmée MDB17#272 pour être précis
Voici Marc Régal à la course de côte de Chamrousse...
Désormais ils sont ensemble
Re: les pilotes décédés en course
A cette longue liste,on pourrait ajouter le Rhodésien Jackie Prétorius(qui courut
en F.1 jusqu'en 1973),assassiné dans le cambriolage de sa maison dans les
mêmes conditions que sa femme,deux ans auparavant.
Mark Donohue,en 1975. Le Brésilien Carlos Pace(76) dans un accident d'avion.
C'est curieux: Ayrton Senna n'est pas cité...
en F.1 jusqu'en 1973),assassiné dans le cambriolage de sa maison dans les
mêmes conditions que sa femme,deux ans auparavant.
Mark Donohue,en 1975. Le Brésilien Carlos Pace(76) dans un accident d'avion.
C'est curieux: Ayrton Senna n'est pas cité...
michel lovaty- Pilote
- Messages : 228
Points : 302
Date d'inscription : 28/06/2014
Localisation : Morbihan
Re: les pilotes décédés en course
Tu as raison Michel, mais comme tu le sais on débute et on dégrossit! Après on améliore peut à peu, mais ce n'est que des personnes comme toi qui peuvent apporter le petit plus! J'espère que d'autres viendront rejoindre nos rangs, le seul but c'est de faire partager notre passion, mais je n'en doute pas!
Je te remercie, d'y apporter ta compétence!
C'est un grand honneur de te compter parmi nous, à nouveau....
Avec toute mon amitié.
Je te remercie, d'y apporter ta compétence!
C'est un grand honneur de te compter parmi nous, à nouveau....
Avec toute mon amitié.
Re: les pilotes décédés en course
michel lovaty a écrit:A cette longue liste,on pourrait ajouter le Rhodésien Jackie Prétorius(qui courut
en F.1 jusqu'en 1973),assassiné dans le cambriolage de sa maison dans les
mêmes conditions que sa femme,deux ans auparavant.
Mark Donohue,en 1975. Le Brésilien Carlos Pace(76) dans un accident d'avion.
C'est curieux: Ayrton Senna n'est pas cité...
Serait on en présence de Michel Lovaty? J'ai toujours aimé sur Motorlegend ses compétences! La franchement, si c'est ça, on a fait un pas de plus dans l'excellence, je n'ose y croire!!!
marcelo92- Pilote
- Messages : 314
Points : 606
Date d'inscription : 05/04/2014
Localisation : Landes
Re: les pilotes décédés en course
Oui marcelo, il s'agit bien de Michel Lovaty, qui après bien des misères a voulut avoir le gentillesse de visiter notre forum, comme rouge, saga et d'autres, la différence, c'est qu'il ne prend pas de pseudo, c'est sont droit. Mais certain préfère se cacher derrière ce fameux pseudo pour diverses raisons et qui sont louables, sinon ce serait invivable pour certain et on ne seraient plus là!
J'espère sincèrement qu'il se plaira avec nous, d'ailleurs je n'en doute pas, ici, personne ne se prend la tête, tout le monde se respecte et on a tous la même passion, qu'on soit acteur, voyeur ou autre....
En tous cas merci à tous.
J'espère sincèrement qu'il se plaira avec nous, d'ailleurs je n'en doute pas, ici, personne ne se prend la tête, tout le monde se respecte et on a tous la même passion, qu'on soit acteur, voyeur ou autre....
En tous cas merci à tous.
Re: les pilotes décédés en course
@"marcelo92" : je ne me souviens pas du tout de toi sur "Motorlegend".
C'est dommage. Pourquoi n'as tu jamais posté de commentaires sur les sujets
que j'animais. Nous aurions pu échanger,dialoguer...
@"Scuderia57": effectivement,je déteste l'utilisation d'un pseudo. J'ai rencontré
trop de difficultés à ce sujet. Mais,rassure toi ! Il y a prescription ! Après tout,
on va,sans doute,arriver à s'entendre...
C'est dommage. Pourquoi n'as tu jamais posté de commentaires sur les sujets
que j'animais. Nous aurions pu échanger,dialoguer...
@"Scuderia57": effectivement,je déteste l'utilisation d'un pseudo. J'ai rencontré
trop de difficultés à ce sujet. Mais,rassure toi ! Il y a prescription ! Après tout,
on va,sans doute,arriver à s'entendre...
michel lovaty- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Michel il n'y a aucun doute! Je sais que tu cherche la perfection et ce qu'on a tous besoin, de plus je sais que tu es une véritable encyclopédie vivante. Par la suite si tu te plais parmi nous et que tu le souhaites tu pourrais devenir modérateur et organiser tes sujets à ton gout, tu seras beaucoup plus doué que moi!
Re: les pilotes décédés en course
@"Scuderia57" : plus doué que toi ? Non. J'ai des connaissances,c'est tout.
Je vais réfléchir à ta suggestion.
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michel lovaty- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
michel lovaty a écrit:A cette longue liste,on pourrait ajouter le Rhodésien Jackie Prétorius(qui courut
en F.1 jusqu'en 1973),assassiné dans le cambriolage de sa maison dans les
mêmes conditions que sa femme,deux ans auparavant.
Mark Donohue,en 1975. Le Brésilien Carlos Pace(76) dans un accident d'avion.
C'est curieux: Ayrton Senna n'est pas cité...
Et une pilote Espagnole, Maria de Villota, pilote d'essaie chez Marussia, qui a sa première prise de main eu ce terrible accident...Décédée le 11 octobre 1983. Je l'ai mis aussi dans la rubrique pilotes de F1
Re: les pilotes décédés en course
Je savais que tu connaissais son père mais pas elle! J'ai lu tes explications sur son crash et j'ai appris quelque chose.
enrimores- Pilote
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En pôle pour la mort
En pôle pour la mort
Onofre Marimón Pilote automobile argentin né le 19 décembre 1923 à Zárate (Province de Buenos Aires) et décédé le 31 juillet 1954 au Nürburgring Le 31 juillet 1954, durant les essais du Grand Prix d'Allemagne au Nürburgring, Onofre Marimón rate un virage dans la descente vers Adenau, passe par-dessus une haie et s'écrase au bas d'un talus. Le pilote argentin décède sur le coup. Il est le premier pilote à se tuer au volant d'une Formule 1 dans le cadre d'une épreuve du championnat du monde.
Alberto Ascari Né le 13 juillet 1918 à Milan, Italie et mort le 26 mai 1955 à Monza, est un pilote de course automobile italien. Il a remporté le championnat du monde de Formule 1 à deux reprises avant de se tuer à l'occasion d'une séance d'essais privés sur le circuit de Monza, en Italie. Laissé au repos suite à son accident de Monaco, c'est en simple observateur qu'Ascari assiste quatre jours plus tard à une séance d'essais privés sur le circuit de Monza, où son jeune compatriote Eugenio Castellotti peaufine les réglages d'une Ferrari catégorie sport qu'il doit partager avec lui à l'occasion des 1 000 km de Monza à venir. Mais contre l'avis des médecins, Ascari ne résiste pas à l'envie d'essayer à son tour la voiture. Dès la deuxième boucle, Ascari perd le contrôle de la voiture dans la très rapide courbe du Vialone (qui des années plus tard sera modifiée sous le nom de Variante Ascari) et trouve la mort. Les circonstances de cet accident n'ont jamais pu être établies. Il s'est tué le 26 mai 1955 en pilotant une Ferrari 750, sans casque et en tenue de ville, un jour où il s'était juré de ne pas prendre le volant et par conséquent a juste négligé ces différents paramètres qui étaient les bases de sa superstition 30 ans après la mort de son père
Luigi Musso était un pilote automobile Italien, né le 28 juillet 1924 à Rome, Italie et décédé le 6 juillet 1958 à Reims, France des suites d'un accident survenu au GP de France sur le circuit de Reims-Gueux. Lors de cette course, Luigi Musso, alors second, est lancé à la poursuite de la Ferrari numéro 1 pilotée par Mike Hawthorn. Il perd le contrôle de sa Ferrari numéro 2 dans la grande courbe du Calvaire après les stands, et sort de la piste à 250 km/heure, puis part en tonneaux dans un champ. Il devait mourir des suites de ses blessures pendant son transport en hélicoptère vers l'hôpital de la Maison-Blanche.
Peter John Collins était un pilote automobile britannique né le 6 novembre 1931 à Kidderminster (Angleterre) et décédé le 3 août 1958 à Bonn (Allemagne). Il trouve la mort à l'occasion du GP d'Allemagne disputé sur le redoutable tracé du Nurburgring, suite à une sortie de piste dans le virage de Pflanzgarten, sa voiture se retournant sur lui alors qu'il fut éjecté du cockpit.
Stuart Lewis-Evans est un pilote automobile britannique né le 20 avril 1930 à Luton dans le Bedfordshire en Angleterre et décédé le 25 octobre 1958 à East Grinstead dans le Sussex en Angleterre, des suites d'un grave accident survenu quelques jours plus tôt au Grand Prix du Maroc de Formule 1. La saison se termine par le GP du Maroc, intégré désormais au championnat du monde, où Lewis-Evans s'était mis en évidence la saison précédente. Mais, victime d'une défaillance mécanique, il sort violemment de la route, et reste prisonnier de sa voiture en flammes. Grièvement blessé, il est rapatrié en Angleterre où il décède six jours plus tard des suites de ses brûlures.
John Michael Hawthorn (né le 10 avril 1929 à Mexborough, dans le Yorkshire, en Angleterre - mort le 22 janvier 1959 dans un accident de la route) est un pilote automobile anglais. Célèbre pour le nœud papillon qu'il arborait en compétition, il est devenu en 1958 au volant d'une Ferrari le premier pilote britannique à remporter titre de champion du monde de Formule 1. Il est également connu pour son implication controversée dans le drame des 24 heures du Mans 1955, course qu'il remporta sur une Jaguar.
Hawthorn ne profitera pas longtemps de sa retraite puisque le 22 janvier 1959, sur une route de campagne humide, il perd le contrôle de sa puissante Jaguar, heurte une camionnette, avant de s'encastrer dans un arbre. Grièvement blessé à la tête, il meurt avant l'arrivée des secours. Les circonstances de cet accident n'ont jamais été totalement élucidées, si ce n'est que l'on sait qu'il avait rencontré son ami Rob Walker (propriétaire d'une écurie de Formule 1) et avait semble-t-il improvisé une course avec la Mercedes de ce dernier. On parlera d'un accélérateur bloqué ou encore d'une monte pneumatique inadaptée à une route mouillée.
Chris Bristow, né le 2 décembre 1937 à Lambeth, Angleterre et mort le 19 juin 1960 à Spa, en Belgique, est un pilote automobile britannique qui évolua en Formule 1 (quatre départs en Grand Prix). Il participe au Grand Prix automobile de Belgique 1960 de Formule 1 sur une vieille Cooper de l'écurie British Racing Partnership et se tue dans le 19e tour après avoir été éjecté de sa voiture lors d'une sortie de piste à Burnenville, une section aujourd'hui disparue du circuit de Spa-Francorchamps. Burnenville, un virage très rapide, était bordé d'un remblai d'un peu plus d'un mètre de haut, suivi d'une clôture faite de fil de fer barbelé, bordant un champ et située à environ trois mètres. La voiture s'est retournée après avoir heurté le remblai et Bristow, projeté sur le barbelé, a été décapité.
Alan Stacey (né le 29 août 1933 à Broomfield en Angleterre et décédé le 19 juin 1960 sur le circuit de Spa-Francorchamps en Belgique) était un pilote automobile britannique qui a notamment participé à sept Grand Prix de championnat du monde de Formule 1 et s'est classé neuvième des 24 heures du Mans 1957 (avec Peter Ashdown à la vitesse moyenne de 159,458 km/h). Stacey décède lors du Grand Prix de Belgique 1960, à Spa Francorchamps, après avoir été frappé au visage par un oiseau au vingt-cinquième tour, alors qu'il était sixième et roulait à plus de 190 km/h. Stacey pilotait la Lotus 18 dans laquelle Stirling Moss a failli se tuer lors des essais. La Lotus termine sa course dans le fossé, où l'on constate son décès. Il décède quelques minutes après Chris Bristow, un autre espoir britannique. Innes Ireland, l'ami intime de Stacey dévoile, dans un article paru dans les années 1980, que des spectateurs présents le jour du drame ont constaté que l'oiseau s'est envolé juste au passage du pilote alors qu'il approchait de la courbe, ce qui a pu provoquer une perte de conscience ou lui briser le cou.
Wolfgang Alexander Albert Eduard Maximilian Reichsgraf Berghe von Trips ou simplement Wolfgang von Trips (né le 4 mai 1928 à Horrem dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne - mort le 10 septembre 1961 à Monza, dans la région de Lombardie en Italie) est un pilote automobile allemand, qui a notamment couru en Formule 1 entre 1957 et 1961. Il disparaît tragiquement dans un accident (accrochage avec Jim Clark au second tour du Grand Prix d'Italie 1961) et aurait pu devenir champion du monde cette saison, puisqu'il était leader du championnat au moment de l'accident. Il sera, à titre posthume, vice-champion du monde, derrière son coéquipier Phil Hill. Wolfgang von Trips n'a participé, au cours d'une carrière brutalement interrompue à l'âge de 33 ans, qu'à 27 courses. Il a remporté 2 victoires, est monté sur le podium à 6 reprises et a terminé 14 fois dans les points. Il a obtenu 1 pole position, le jour de son accident mortel au Grand Prix d'Italie. Il a marqué 56 points en championnat du monde de Formule 1. Déposition de Jim Clark devant la police de Monza suite à l'accident :
" - J'étais dans le deuxième tour de la course et j'essayais de dépasser, environ 250 mètres avant la courbe parabolique, la voiture du pilote Von Trips qui était devant moi. Je me suis dirigé à gauche de Von Trips, de façon, plus précisément, à me porter à sa gauche, mais sans intention de le dépasser. Je suis arrivé avec ma voiture à peu près à la hauteur de Von Trips et je me tenais avec ma roue avant à peu près à la hauteur du milieu de sa voiture, quand Von Trips a soudain tiré à gauche, il se préparait probablement à négocier la courbe à droite. Je ne peux pas dire exactement comment l'accident a eu lieu ; Trips m'a sans doute heurté, je ne sais pas si c'est avec les roues ou la voiture même. Je me suis ensuite sorti de la piste à gauche. J'ai essayé de protéger ma tête avec les mains et je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite. Je roulais à environ 230 km/h…"
Ricardo Rodríguez de la Vega ou plus simplement Ricardo Rodríguez (né le 14 février 1942 à Mexico - mort le 1er novembre 1962 dans la même ville) était un pilote automobile mexicain, qui disputa cinq courses du championnat du monde de Formule 1 pour Ferrari au cours des saisons 1961 et 1962, avant de trouver la mort à vingt ans, à l'aube d'une carrière prometteuse, lors des essais d'une course hors championnat dans son pays natal. Toujours à la Scuderia en 1962, il souffre des mauvaises performances des monoplaces italiennes et ne peut guère se mettre en valeur. Afin d'économiser de l'argent et pour mieux préparer la saison suivante, la Scuderia Ferrari décide de déclarer forfait pour les épreuves de fin de saison. Mais Ricardo ne résiste pas à l'envie de disputer le GP du Mexique (épreuve hors-championnat) au volant d'une Lotus du Rob Walker Racing Team. C'est au cours des essais de ce GP qu'il trouve la mort.
Onofre Marimón Pilote automobile argentin né le 19 décembre 1923 à Zárate (Province de Buenos Aires) et décédé le 31 juillet 1954 au Nürburgring Le 31 juillet 1954, durant les essais du Grand Prix d'Allemagne au Nürburgring, Onofre Marimón rate un virage dans la descente vers Adenau, passe par-dessus une haie et s'écrase au bas d'un talus. Le pilote argentin décède sur le coup. Il est le premier pilote à se tuer au volant d'une Formule 1 dans le cadre d'une épreuve du championnat du monde.
Alberto Ascari Né le 13 juillet 1918 à Milan, Italie et mort le 26 mai 1955 à Monza, est un pilote de course automobile italien. Il a remporté le championnat du monde de Formule 1 à deux reprises avant de se tuer à l'occasion d'une séance d'essais privés sur le circuit de Monza, en Italie. Laissé au repos suite à son accident de Monaco, c'est en simple observateur qu'Ascari assiste quatre jours plus tard à une séance d'essais privés sur le circuit de Monza, où son jeune compatriote Eugenio Castellotti peaufine les réglages d'une Ferrari catégorie sport qu'il doit partager avec lui à l'occasion des 1 000 km de Monza à venir. Mais contre l'avis des médecins, Ascari ne résiste pas à l'envie d'essayer à son tour la voiture. Dès la deuxième boucle, Ascari perd le contrôle de la voiture dans la très rapide courbe du Vialone (qui des années plus tard sera modifiée sous le nom de Variante Ascari) et trouve la mort. Les circonstances de cet accident n'ont jamais pu être établies. Il s'est tué le 26 mai 1955 en pilotant une Ferrari 750, sans casque et en tenue de ville, un jour où il s'était juré de ne pas prendre le volant et par conséquent a juste négligé ces différents paramètres qui étaient les bases de sa superstition 30 ans après la mort de son père
Luigi Musso était un pilote automobile Italien, né le 28 juillet 1924 à Rome, Italie et décédé le 6 juillet 1958 à Reims, France des suites d'un accident survenu au GP de France sur le circuit de Reims-Gueux. Lors de cette course, Luigi Musso, alors second, est lancé à la poursuite de la Ferrari numéro 1 pilotée par Mike Hawthorn. Il perd le contrôle de sa Ferrari numéro 2 dans la grande courbe du Calvaire après les stands, et sort de la piste à 250 km/heure, puis part en tonneaux dans un champ. Il devait mourir des suites de ses blessures pendant son transport en hélicoptère vers l'hôpital de la Maison-Blanche.
Peter John Collins était un pilote automobile britannique né le 6 novembre 1931 à Kidderminster (Angleterre) et décédé le 3 août 1958 à Bonn (Allemagne). Il trouve la mort à l'occasion du GP d'Allemagne disputé sur le redoutable tracé du Nurburgring, suite à une sortie de piste dans le virage de Pflanzgarten, sa voiture se retournant sur lui alors qu'il fut éjecté du cockpit.
Stuart Lewis-Evans est un pilote automobile britannique né le 20 avril 1930 à Luton dans le Bedfordshire en Angleterre et décédé le 25 octobre 1958 à East Grinstead dans le Sussex en Angleterre, des suites d'un grave accident survenu quelques jours plus tôt au Grand Prix du Maroc de Formule 1. La saison se termine par le GP du Maroc, intégré désormais au championnat du monde, où Lewis-Evans s'était mis en évidence la saison précédente. Mais, victime d'une défaillance mécanique, il sort violemment de la route, et reste prisonnier de sa voiture en flammes. Grièvement blessé, il est rapatrié en Angleterre où il décède six jours plus tard des suites de ses brûlures.
John Michael Hawthorn (né le 10 avril 1929 à Mexborough, dans le Yorkshire, en Angleterre - mort le 22 janvier 1959 dans un accident de la route) est un pilote automobile anglais. Célèbre pour le nœud papillon qu'il arborait en compétition, il est devenu en 1958 au volant d'une Ferrari le premier pilote britannique à remporter titre de champion du monde de Formule 1. Il est également connu pour son implication controversée dans le drame des 24 heures du Mans 1955, course qu'il remporta sur une Jaguar.
Hawthorn ne profitera pas longtemps de sa retraite puisque le 22 janvier 1959, sur une route de campagne humide, il perd le contrôle de sa puissante Jaguar, heurte une camionnette, avant de s'encastrer dans un arbre. Grièvement blessé à la tête, il meurt avant l'arrivée des secours. Les circonstances de cet accident n'ont jamais été totalement élucidées, si ce n'est que l'on sait qu'il avait rencontré son ami Rob Walker (propriétaire d'une écurie de Formule 1) et avait semble-t-il improvisé une course avec la Mercedes de ce dernier. On parlera d'un accélérateur bloqué ou encore d'une monte pneumatique inadaptée à une route mouillée.
Chris Bristow, né le 2 décembre 1937 à Lambeth, Angleterre et mort le 19 juin 1960 à Spa, en Belgique, est un pilote automobile britannique qui évolua en Formule 1 (quatre départs en Grand Prix). Il participe au Grand Prix automobile de Belgique 1960 de Formule 1 sur une vieille Cooper de l'écurie British Racing Partnership et se tue dans le 19e tour après avoir été éjecté de sa voiture lors d'une sortie de piste à Burnenville, une section aujourd'hui disparue du circuit de Spa-Francorchamps. Burnenville, un virage très rapide, était bordé d'un remblai d'un peu plus d'un mètre de haut, suivi d'une clôture faite de fil de fer barbelé, bordant un champ et située à environ trois mètres. La voiture s'est retournée après avoir heurté le remblai et Bristow, projeté sur le barbelé, a été décapité.
Alan Stacey (né le 29 août 1933 à Broomfield en Angleterre et décédé le 19 juin 1960 sur le circuit de Spa-Francorchamps en Belgique) était un pilote automobile britannique qui a notamment participé à sept Grand Prix de championnat du monde de Formule 1 et s'est classé neuvième des 24 heures du Mans 1957 (avec Peter Ashdown à la vitesse moyenne de 159,458 km/h). Stacey décède lors du Grand Prix de Belgique 1960, à Spa Francorchamps, après avoir été frappé au visage par un oiseau au vingt-cinquième tour, alors qu'il était sixième et roulait à plus de 190 km/h. Stacey pilotait la Lotus 18 dans laquelle Stirling Moss a failli se tuer lors des essais. La Lotus termine sa course dans le fossé, où l'on constate son décès. Il décède quelques minutes après Chris Bristow, un autre espoir britannique. Innes Ireland, l'ami intime de Stacey dévoile, dans un article paru dans les années 1980, que des spectateurs présents le jour du drame ont constaté que l'oiseau s'est envolé juste au passage du pilote alors qu'il approchait de la courbe, ce qui a pu provoquer une perte de conscience ou lui briser le cou.
Wolfgang Alexander Albert Eduard Maximilian Reichsgraf Berghe von Trips ou simplement Wolfgang von Trips (né le 4 mai 1928 à Horrem dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne - mort le 10 septembre 1961 à Monza, dans la région de Lombardie en Italie) est un pilote automobile allemand, qui a notamment couru en Formule 1 entre 1957 et 1961. Il disparaît tragiquement dans un accident (accrochage avec Jim Clark au second tour du Grand Prix d'Italie 1961) et aurait pu devenir champion du monde cette saison, puisqu'il était leader du championnat au moment de l'accident. Il sera, à titre posthume, vice-champion du monde, derrière son coéquipier Phil Hill. Wolfgang von Trips n'a participé, au cours d'une carrière brutalement interrompue à l'âge de 33 ans, qu'à 27 courses. Il a remporté 2 victoires, est monté sur le podium à 6 reprises et a terminé 14 fois dans les points. Il a obtenu 1 pole position, le jour de son accident mortel au Grand Prix d'Italie. Il a marqué 56 points en championnat du monde de Formule 1. Déposition de Jim Clark devant la police de Monza suite à l'accident :
" - J'étais dans le deuxième tour de la course et j'essayais de dépasser, environ 250 mètres avant la courbe parabolique, la voiture du pilote Von Trips qui était devant moi. Je me suis dirigé à gauche de Von Trips, de façon, plus précisément, à me porter à sa gauche, mais sans intention de le dépasser. Je suis arrivé avec ma voiture à peu près à la hauteur de Von Trips et je me tenais avec ma roue avant à peu près à la hauteur du milieu de sa voiture, quand Von Trips a soudain tiré à gauche, il se préparait probablement à négocier la courbe à droite. Je ne peux pas dire exactement comment l'accident a eu lieu ; Trips m'a sans doute heurté, je ne sais pas si c'est avec les roues ou la voiture même. Je me suis ensuite sorti de la piste à gauche. J'ai essayé de protéger ma tête avec les mains et je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite. Je roulais à environ 230 km/h…"
Ricardo Rodríguez de la Vega ou plus simplement Ricardo Rodríguez (né le 14 février 1942 à Mexico - mort le 1er novembre 1962 dans la même ville) était un pilote automobile mexicain, qui disputa cinq courses du championnat du monde de Formule 1 pour Ferrari au cours des saisons 1961 et 1962, avant de trouver la mort à vingt ans, à l'aube d'une carrière prometteuse, lors des essais d'une course hors championnat dans son pays natal. Toujours à la Scuderia en 1962, il souffre des mauvaises performances des monoplaces italiennes et ne peut guère se mettre en valeur. Afin d'économiser de l'argent et pour mieux préparer la saison suivante, la Scuderia Ferrari décide de déclarer forfait pour les épreuves de fin de saison. Mais Ricardo ne résiste pas à l'envie de disputer le GP du Mexique (épreuve hors-championnat) au volant d'une Lotus du Rob Walker Racing Team. C'est au cours des essais de ce GP qu'il trouve la mort.
Dernière édition par enrimores le Sam 13 Sep - 17:43, édité 1 fois
enrimores- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Le comte Carel Pieter Antoni Jan Hubertus Godin de Beaufort (né le 10 avril 1934 à Maarsbergen, dans la province d'Utrecht aux Pays-Bas et décédé le 2 août 1964 à Düsseldorf, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne) était un pilote de course automobile néerlandais. Il a notamment disputé 26 Grands Prix de Formule 1 entre 1957 et 1964 et est le premier Néerlandais à avoir marqué des points en championnat du monde (4 au total). En 1964, il est contraint à l’abandon lors de son Grand Prix national et compte prendre sa revanche sur le sort lors du Grand Prix d'Allemagne 1964 disputé sur le Nürburgring. Mais lors des essais qualificatifs, sa Porsche 718 quitte la piste dans le terrible virage de Bergwerk : Carel de Beaufort est éjecté et souffre de sérieuses blessures à la tête, à la cage thoracique et aux jambes. Il est admis dans un hôpital local, mais à la demande de sa famille, est transféré dans un important hôpital neurologique à Düsseldorf qui ne peut que constater que l’on ne pouvait plus rien pour lui. Beaufort décède des suites de ses blessures trois jours après son accident.
John Taylor est un ancien coureur automobile anglais né le 23 mars 1933 à Leicester et décédé le 8 septembre 1966 à Coblence (Allemagne) des suites de son accident lors du Grand Prix d'Allemagne 1966 de Formule 1. Qualifié en 25e position du GP d’Allemagne, Taylor, auteur d’un départ canon, est victime d’un tête à queue et s’accroche avec la Matra de Jacky Ickx qui partait de la 16e place. La Brabham de Taylor quitte la piste et s’embrase immédiatement tandis que Taylor est gravement brûlé. Il décède un mois plus tard à l'hôpital de Coblence des suites de ses blessures.
Lorenzo Bandini était un pilote automobile italien, né le 21 décembre 1935 à Brace en Cyrénaïque, une région de la Libye et mort le 10 mai 1967 des suites d'un accident survenu au GP de Monaco. Le 8 mai 1967, lors du quatre-vingt-deuxième tour du GP de Monaco, alors qu'il était second, lancé à la poursuite de la Brabham de Denny Hulme, il perdit le contrôle de sa Ferrari qui se retourna et s'embrasa immédiatement en heurtant par l'arrière des bottes de paille à la sortie de la chicane du port laissant Lorenzo Bandini piégé sous sa voiture en feu. Il devait mourir des suites des terribles brûlures infligées par cet accident deux jours plus tard à l'hôpital Princesse Grace de Monaco. C'est le prince Michel de Bourbon-Parme qui, armé d'un extincteur et avec l'aide d'un commissaire de course, a extrait Lorenzo Bandini de la carcasse de sa Ferrari en feu.
James Clark Jr. dit Jim Clark (né le 4 mars 1936, à Kilmany, Fife et mort le 7 avril 1968 lors d'une course de Formule 2 sur le circuit d'Hockenheim en Allemagne) était un pilote automobile écossais dont la brève carrière dans les années 1960 a marqué l'histoire du sport automobile. Jim Clark, certainement l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1, construisit en quelques années un palmarès important. Signant 25 victoires et 33 pole positions en seulement 72 participations en Grand Prix, il remporte deux titres de champion du monde en 1963 et 1965. Outre son titre en Formule 1, il remporte les 500 miles d'Indianapolis en 1965. Pour ces deux titres, il obtient également le Grand Prix de l'Académie des sports la même année. Le style de conduite de Jim Clark, tout en douceur, devenu sa marque de fabrique et signe d'une grande habileté au volant, lui permettait d'enchaîner naturellement virages et trajectoires avec la régularité d'un métronome, tout en allant très vite. Ce style contribuera à bâtir la légende du pilote écossais, qui écrivit l'une des plus belles pages du sport automobile britannique. Le 7 avril 1968, dans une course de Formule 2 sur le circuit d'Hockenheim, en Allemagne, sa Lotus quitte la route suite au déjantage d'un de ses pneus tubeless lors de la mise en appui dans une grande courbe, fait attribué à une probable crevaison lente. Il se tué dans l'accident. Lorsque les causes de cet accident sont déterminées, le règlement impose l'adoption par toutes les écuries de course de la fixation du talon du pneu sur la jante par des petites vis.
Jo Schlesser était un pilote automobile français né le 18 mai 1928 à Liouville en Meuse, et décédé en course le 7 juillet 1968 à Rouen (France). Il est inhumé au cimetière de Malzéville (Meurthe-et-Moselle). En 1968, il dispute à 40 ans son « vrai » premier GP de Formule 1 à l'occasion du GP de France organisé sur le tracé de Rouen-les-Essarts. Engagé par l'usine Honda, il est chargé de faire débuter la nouvelle Honda RA 302, très expérimentale avec un châssis en magnésium, que le premier pilote de l'écurie, John Surtees, a récusée, la jugeant trop dangereuse et insuffisamment au point. Au troisième tour, sur une piste humide, alors que Schlesser est en queue de peloton, il perd le contrôle de sa monoplace dans la courbe des Six-Frères. La voiture glisse sur la gauche de la piste et percute violemment le talus. La Honda, dont le réservoir contient encore plus de 200 litres de carburant s'embrase instantanément. Schlesser, prisonnier de sa monoplace, ne survivra pas à l'incendie.
Gerhard Mitter fut surtout un pilote de voitures de sport, il ne participa en F1 que sur le Nürburgring, sauf sa première course. Né à Schonlinde, Gerhard commença par la Formule 3 en 1960 et ressort à al fin de la saison avec le titre de champion d'Allemagne. Il courra le début de la décennie en Formule Junior avec une DKW-Lotus. Il court sa première course de Formule 1 aux Pays-Bas avec une Porsche 718 de l'écurie Maarsbergen. Le 1er août 1969, Gerhard Mitter est victime d'un terrible accident pendant les essais du GP d'Allemagne, après avoir perdu une roue. Il n'y survivra pas, il avait 33 ans.
Gerhard Mitter quelques minutes avant sa mort !
Bruce McLaren (né le 30 août 1937 à Auckland, Nouvelle-Zélande - mort le 2 juin 1970 à Goodwood, Angleterre) était un pilote automobile néo-zélandais, qui courut en championnat du monde de Formule 1, disputant 98 Grands Prix de 1958 à 1970. Brillant pilote, il a également fondé l'écurie McLaren, devenue l'une des plus prestigieuses de l'histoire du sport automobile.
La nette domination de l'écurie McLaren dans le championnat CanAm que Bruce remporte en 1967 et en 1969. C'est d'ailleurs en essayant l'un de ses prototypes CanAm que Bruce McLaren trouve la mort sur le circuit de Goodwood le 2 juin 1970. Déséquilibré par la perte de son capot moteur, la McLaren de Bruce s'écrase contre un poste de commissaire, tuant instantanément son pilote.
Piers Raymond Courage est un pilote automobile anglais, né le 27 mai 1942 à Colchester dans le Comté d'Essex en Angleterre et décédé à 28 ans, le 21 juin 1970, à Zandvoort, dans la région d'Hollande-Septentrionale, aux Pays-Bas, dans un accident lors du Grand Prix des Pays-Bas. Courage a notamment disputé quatre saisons de championnat du monde de Formule 1, de 1967 à 1970. En 27 Grand Prix, il a inscrit 20 points, parcouru 2 tours en tête et décroché deux podiums (second à Monaco et à Watkins Glen en 1969). Son meilleur classement en championnat du monde est une huitième place en 1969. Puis vient le Grand Prix des Pays-Bas, disputé à Zandvoort. Là De Tomaso, pour combattre son surplus pondéral, utilise un châssis en magnésium, métal léger mais sensible à l'embrasement. Courage est victime d'une sortie de piste et sa monoplace s'embrase quasi-instantanément, la température est si élevée que certains arbres alentour prennent feu également. Il semble toutefois que Piers Courage ne soit pas mort carbonisé mais qu'il ait succombé lors de l'impact, son casque ayant été retrouvé loin du brasier.
Jochen Rindt (né le 18 avril 1942 à Mayence, Allemagne - décédé le 5 septembre 1970 à Monza, Italie) était un pilote automobile autrichien d'origine allemande. Présent en Formule 1 de 1964 à 1970, il est sacré champion du monde en 1970 à titre posthume, fait unique dans les annales de la Formule 1. Dans une période particulièrement sombre pour le sport automobile (Rindt est notamment très affecté par les morts successives de son ancien coéquipier Bruce McLaren, puis de son ami Piers Courage), le pilote autrichien vit de plus en plus mal le peu de soin que Chapman apporte à la sécurité de ses voitures. Ses craintes sont relayées par sa femme Nina Rindt, présente sur toutes les courses, et qui se dispute régulièrement avec Chapman sur le sujet. Jochen Rindt promet alors à sa femme d'abandonner la Formule 1 au soir de son titre mondial, qui semble quasiment assuré tant son avance est grande sur ses poursuivants.
C'est donc avec l'ambition de creuser un écart définitif sur ses adversaires que Rindt aborde le GP d'Italie, première des quatre manches encore à disputer. Mais aux essais libres, le 5 septembre, il perd le contrôle de sa Lotus 72 dans la Parabolica et va s'encastrer sous un rail de sécurité. Grièvement blessé au cou, son décès sera officialisé quelques heures plus tard. La cause de l'accident de Rindt n'a jamais pu être formellement établie, mais la thèse qui s'est imposée au fil des ans est celle d'une défaillance du système de freinage de sa Lotus. Malgré le retour en forme de la Scuderia Ferrari (victoire de Clay Regazzoni en Italie, puis de Jacky Ickx au Canada), la première place de Rindt au championnat du monde est définitivement assurée à l'occasion du GP des États-Unis, avant-dernière épreuve de la saison, remporté par son remplaçant Emerson Fittipaldi. Pour la première fois, un pilote est sacré champion du monde de Formule 1 à titre posthume.
Joseph Siffert couramment appelé Jo Siffert dans le milieu automobile ou encore Seppi par ses compatriotes suisses (né le 7 juillet 1936 à Fribourg et mort le 24 octobre 1971 à Brands Hatch) est un ancien pilote de course automobile suisse. Siffert a consacré une grande partie de sa carrière à l'Endurance, signant de nombreuses victoires dont les 12 heures de Sebring en 1968 et les 1 000 km du Nürburgring en 1968 et 1969. Il a également pris le départ de 96 Grands Prix de championnat du monde de Formule 1 entre 1962 et 1971. Il est un des trois pilotes suisses (avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried) à avoir remporté une victoire en Formule 1. Au cours de sa carrière dans la discipline-reine, Jo Siffert a inscrit un total de 68 points, décroché 2 victoires, signé 6 podiums, 2 pole positions et 4 meilleurs tours en course. Joseph Siffert est décédé lors d'une épreuve de Formule 1 disputée hors championnat à Brands Hatch, la Course de la Victoire. Après une sortie de piste dans la partie la plus rapide du circuit et bien qu'il ne souffrît que d'une fracture de la jambe, il mourut asphyxié par l'incendie de sa monoplace. En fin de saison et alors qu’il a déjà disputé quarante-quatre épreuves toutes disciplines confondues, Jo Siffert, lassé, dispute à contre-cœur la dernière course de l’année, une épreuve hors championnat non prévue au calendrier mais organisée suite au décès du pilote mexicain Pedro Rodríguez en juillet au Norisring. Le 24 octobre 1971 était en effet la date prévue du Grand Prix du Mexique mais, après la mort de l'idole de tout un pays, les organisateurs mexicains n'ont pas le cœur à mettre sur pied leur épreuve nationale. Les Britanniques, afin de fêter le deuxième titre mondial de Jackie Stewart, se saisissent de l'occasion pour organiser à Brands Hatch à cette date devenue vacante la Victory Race.
La course débute mal pour le Suisse contraint de mettre ses roues dans l’herbe pour éviter Ronnie Peterson. Relégué en dixième position dès les premiers hectomètres, Siffert entame une remontée endiablée et pointe à la quatrième place au quinzième tour. Au passage suivant John Surtees, qui suit à deux secondes, voit la BRM zigzaguer sur la piste à plus de 260 km/h, puis se déporter sur la gauche, heurter un talus de protection qui la renvoie sur la piste et percuter alors le panneau de signalisation de la courbe Hawthorn. La BRM heurte à nouveau le talus, perd son réservoir d'essence latéral gauche, se retourne, est projetée en l'air, passe par dessus un abri réservé aux commissaires de course, puis, toujours retournée, s'écrase et explose. Coincé dans son cockpit avec la jambe fracturée, vraisemblablement sans connaissance, Joseph Siffert décède presque instantanément, asphyxié. La cause de sa sortie de piste demeure floue : peut-être a-t-il été victime d'une crevaison lente comme lors du Grand Prix d'Autriche quelques semaines auparavant, peut-être que sa suspension s'est brutalement affaissée ou encore que sa boîte de vitesse récalcitrante ne lui a pas permis d'engager un rapport ? Comme Jim Clark, Jochen Rindt et son meilleur ennemi Pedro Rodríguez, Joseph Siffert s'en est allé emportant avec lui le secret de sa mort.
Le lendemain du décès du pilote fribourgeois, toute la presse spécialisée lui rendit unanimement hommage. Tout au long de sa carrière sportive, Siffert avait accumulé un énorme capital sympathie. L'Equipe du 25 octobre, déclara ainsi : Il était rapide, adroit et batailleur comme tous les pilotes de course peuvent l'être, mais il avait quelque chose de plus, quelque chose de différent. Son aisance n'avait en effet d'égal que son étonnant courage, courage d'autant plus grand qu'il ne le mentionnait jamais qu'en riant lorsque, après l'un de ses exploits, on allait lui demander comment cela s'était passé. La Gazzetta dello Sport insista pour sa part sur le fait que Siffert était un pilote complet : Il ne faisait aucune distinction en ce qui concerne les différents types de voitures qui lui étaient confiées. Les funérailles de Jo Siffert ont lieu le 29 octobre 1971 à Fribourg, sa ville natale. Cinquante mille personnes y participent, suivant le corbillard et la Porsche 917 qu'il avait si souvent conduite à la victoire.
John Taylor est un ancien coureur automobile anglais né le 23 mars 1933 à Leicester et décédé le 8 septembre 1966 à Coblence (Allemagne) des suites de son accident lors du Grand Prix d'Allemagne 1966 de Formule 1. Qualifié en 25e position du GP d’Allemagne, Taylor, auteur d’un départ canon, est victime d’un tête à queue et s’accroche avec la Matra de Jacky Ickx qui partait de la 16e place. La Brabham de Taylor quitte la piste et s’embrase immédiatement tandis que Taylor est gravement brûlé. Il décède un mois plus tard à l'hôpital de Coblence des suites de ses blessures.
Lorenzo Bandini était un pilote automobile italien, né le 21 décembre 1935 à Brace en Cyrénaïque, une région de la Libye et mort le 10 mai 1967 des suites d'un accident survenu au GP de Monaco. Le 8 mai 1967, lors du quatre-vingt-deuxième tour du GP de Monaco, alors qu'il était second, lancé à la poursuite de la Brabham de Denny Hulme, il perdit le contrôle de sa Ferrari qui se retourna et s'embrasa immédiatement en heurtant par l'arrière des bottes de paille à la sortie de la chicane du port laissant Lorenzo Bandini piégé sous sa voiture en feu. Il devait mourir des suites des terribles brûlures infligées par cet accident deux jours plus tard à l'hôpital Princesse Grace de Monaco. C'est le prince Michel de Bourbon-Parme qui, armé d'un extincteur et avec l'aide d'un commissaire de course, a extrait Lorenzo Bandini de la carcasse de sa Ferrari en feu.
James Clark Jr. dit Jim Clark (né le 4 mars 1936, à Kilmany, Fife et mort le 7 avril 1968 lors d'une course de Formule 2 sur le circuit d'Hockenheim en Allemagne) était un pilote automobile écossais dont la brève carrière dans les années 1960 a marqué l'histoire du sport automobile. Jim Clark, certainement l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1, construisit en quelques années un palmarès important. Signant 25 victoires et 33 pole positions en seulement 72 participations en Grand Prix, il remporte deux titres de champion du monde en 1963 et 1965. Outre son titre en Formule 1, il remporte les 500 miles d'Indianapolis en 1965. Pour ces deux titres, il obtient également le Grand Prix de l'Académie des sports la même année. Le style de conduite de Jim Clark, tout en douceur, devenu sa marque de fabrique et signe d'une grande habileté au volant, lui permettait d'enchaîner naturellement virages et trajectoires avec la régularité d'un métronome, tout en allant très vite. Ce style contribuera à bâtir la légende du pilote écossais, qui écrivit l'une des plus belles pages du sport automobile britannique. Le 7 avril 1968, dans une course de Formule 2 sur le circuit d'Hockenheim, en Allemagne, sa Lotus quitte la route suite au déjantage d'un de ses pneus tubeless lors de la mise en appui dans une grande courbe, fait attribué à une probable crevaison lente. Il se tué dans l'accident. Lorsque les causes de cet accident sont déterminées, le règlement impose l'adoption par toutes les écuries de course de la fixation du talon du pneu sur la jante par des petites vis.
Jo Schlesser était un pilote automobile français né le 18 mai 1928 à Liouville en Meuse, et décédé en course le 7 juillet 1968 à Rouen (France). Il est inhumé au cimetière de Malzéville (Meurthe-et-Moselle). En 1968, il dispute à 40 ans son « vrai » premier GP de Formule 1 à l'occasion du GP de France organisé sur le tracé de Rouen-les-Essarts. Engagé par l'usine Honda, il est chargé de faire débuter la nouvelle Honda RA 302, très expérimentale avec un châssis en magnésium, que le premier pilote de l'écurie, John Surtees, a récusée, la jugeant trop dangereuse et insuffisamment au point. Au troisième tour, sur une piste humide, alors que Schlesser est en queue de peloton, il perd le contrôle de sa monoplace dans la courbe des Six-Frères. La voiture glisse sur la gauche de la piste et percute violemment le talus. La Honda, dont le réservoir contient encore plus de 200 litres de carburant s'embrase instantanément. Schlesser, prisonnier de sa monoplace, ne survivra pas à l'incendie.
Gerhard Mitter fut surtout un pilote de voitures de sport, il ne participa en F1 que sur le Nürburgring, sauf sa première course. Né à Schonlinde, Gerhard commença par la Formule 3 en 1960 et ressort à al fin de la saison avec le titre de champion d'Allemagne. Il courra le début de la décennie en Formule Junior avec une DKW-Lotus. Il court sa première course de Formule 1 aux Pays-Bas avec une Porsche 718 de l'écurie Maarsbergen. Le 1er août 1969, Gerhard Mitter est victime d'un terrible accident pendant les essais du GP d'Allemagne, après avoir perdu une roue. Il n'y survivra pas, il avait 33 ans.
Gerhard Mitter quelques minutes avant sa mort !
Bruce McLaren (né le 30 août 1937 à Auckland, Nouvelle-Zélande - mort le 2 juin 1970 à Goodwood, Angleterre) était un pilote automobile néo-zélandais, qui courut en championnat du monde de Formule 1, disputant 98 Grands Prix de 1958 à 1970. Brillant pilote, il a également fondé l'écurie McLaren, devenue l'une des plus prestigieuses de l'histoire du sport automobile.
La nette domination de l'écurie McLaren dans le championnat CanAm que Bruce remporte en 1967 et en 1969. C'est d'ailleurs en essayant l'un de ses prototypes CanAm que Bruce McLaren trouve la mort sur le circuit de Goodwood le 2 juin 1970. Déséquilibré par la perte de son capot moteur, la McLaren de Bruce s'écrase contre un poste de commissaire, tuant instantanément son pilote.
Piers Raymond Courage est un pilote automobile anglais, né le 27 mai 1942 à Colchester dans le Comté d'Essex en Angleterre et décédé à 28 ans, le 21 juin 1970, à Zandvoort, dans la région d'Hollande-Septentrionale, aux Pays-Bas, dans un accident lors du Grand Prix des Pays-Bas. Courage a notamment disputé quatre saisons de championnat du monde de Formule 1, de 1967 à 1970. En 27 Grand Prix, il a inscrit 20 points, parcouru 2 tours en tête et décroché deux podiums (second à Monaco et à Watkins Glen en 1969). Son meilleur classement en championnat du monde est une huitième place en 1969. Puis vient le Grand Prix des Pays-Bas, disputé à Zandvoort. Là De Tomaso, pour combattre son surplus pondéral, utilise un châssis en magnésium, métal léger mais sensible à l'embrasement. Courage est victime d'une sortie de piste et sa monoplace s'embrase quasi-instantanément, la température est si élevée que certains arbres alentour prennent feu également. Il semble toutefois que Piers Courage ne soit pas mort carbonisé mais qu'il ait succombé lors de l'impact, son casque ayant été retrouvé loin du brasier.
Jochen Rindt (né le 18 avril 1942 à Mayence, Allemagne - décédé le 5 septembre 1970 à Monza, Italie) était un pilote automobile autrichien d'origine allemande. Présent en Formule 1 de 1964 à 1970, il est sacré champion du monde en 1970 à titre posthume, fait unique dans les annales de la Formule 1. Dans une période particulièrement sombre pour le sport automobile (Rindt est notamment très affecté par les morts successives de son ancien coéquipier Bruce McLaren, puis de son ami Piers Courage), le pilote autrichien vit de plus en plus mal le peu de soin que Chapman apporte à la sécurité de ses voitures. Ses craintes sont relayées par sa femme Nina Rindt, présente sur toutes les courses, et qui se dispute régulièrement avec Chapman sur le sujet. Jochen Rindt promet alors à sa femme d'abandonner la Formule 1 au soir de son titre mondial, qui semble quasiment assuré tant son avance est grande sur ses poursuivants.
C'est donc avec l'ambition de creuser un écart définitif sur ses adversaires que Rindt aborde le GP d'Italie, première des quatre manches encore à disputer. Mais aux essais libres, le 5 septembre, il perd le contrôle de sa Lotus 72 dans la Parabolica et va s'encastrer sous un rail de sécurité. Grièvement blessé au cou, son décès sera officialisé quelques heures plus tard. La cause de l'accident de Rindt n'a jamais pu être formellement établie, mais la thèse qui s'est imposée au fil des ans est celle d'une défaillance du système de freinage de sa Lotus. Malgré le retour en forme de la Scuderia Ferrari (victoire de Clay Regazzoni en Italie, puis de Jacky Ickx au Canada), la première place de Rindt au championnat du monde est définitivement assurée à l'occasion du GP des États-Unis, avant-dernière épreuve de la saison, remporté par son remplaçant Emerson Fittipaldi. Pour la première fois, un pilote est sacré champion du monde de Formule 1 à titre posthume.
Joseph Siffert couramment appelé Jo Siffert dans le milieu automobile ou encore Seppi par ses compatriotes suisses (né le 7 juillet 1936 à Fribourg et mort le 24 octobre 1971 à Brands Hatch) est un ancien pilote de course automobile suisse. Siffert a consacré une grande partie de sa carrière à l'Endurance, signant de nombreuses victoires dont les 12 heures de Sebring en 1968 et les 1 000 km du Nürburgring en 1968 et 1969. Il a également pris le départ de 96 Grands Prix de championnat du monde de Formule 1 entre 1962 et 1971. Il est un des trois pilotes suisses (avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried) à avoir remporté une victoire en Formule 1. Au cours de sa carrière dans la discipline-reine, Jo Siffert a inscrit un total de 68 points, décroché 2 victoires, signé 6 podiums, 2 pole positions et 4 meilleurs tours en course. Joseph Siffert est décédé lors d'une épreuve de Formule 1 disputée hors championnat à Brands Hatch, la Course de la Victoire. Après une sortie de piste dans la partie la plus rapide du circuit et bien qu'il ne souffrît que d'une fracture de la jambe, il mourut asphyxié par l'incendie de sa monoplace. En fin de saison et alors qu’il a déjà disputé quarante-quatre épreuves toutes disciplines confondues, Jo Siffert, lassé, dispute à contre-cœur la dernière course de l’année, une épreuve hors championnat non prévue au calendrier mais organisée suite au décès du pilote mexicain Pedro Rodríguez en juillet au Norisring. Le 24 octobre 1971 était en effet la date prévue du Grand Prix du Mexique mais, après la mort de l'idole de tout un pays, les organisateurs mexicains n'ont pas le cœur à mettre sur pied leur épreuve nationale. Les Britanniques, afin de fêter le deuxième titre mondial de Jackie Stewart, se saisissent de l'occasion pour organiser à Brands Hatch à cette date devenue vacante la Victory Race.
La course débute mal pour le Suisse contraint de mettre ses roues dans l’herbe pour éviter Ronnie Peterson. Relégué en dixième position dès les premiers hectomètres, Siffert entame une remontée endiablée et pointe à la quatrième place au quinzième tour. Au passage suivant John Surtees, qui suit à deux secondes, voit la BRM zigzaguer sur la piste à plus de 260 km/h, puis se déporter sur la gauche, heurter un talus de protection qui la renvoie sur la piste et percuter alors le panneau de signalisation de la courbe Hawthorn. La BRM heurte à nouveau le talus, perd son réservoir d'essence latéral gauche, se retourne, est projetée en l'air, passe par dessus un abri réservé aux commissaires de course, puis, toujours retournée, s'écrase et explose. Coincé dans son cockpit avec la jambe fracturée, vraisemblablement sans connaissance, Joseph Siffert décède presque instantanément, asphyxié. La cause de sa sortie de piste demeure floue : peut-être a-t-il été victime d'une crevaison lente comme lors du Grand Prix d'Autriche quelques semaines auparavant, peut-être que sa suspension s'est brutalement affaissée ou encore que sa boîte de vitesse récalcitrante ne lui a pas permis d'engager un rapport ? Comme Jim Clark, Jochen Rindt et son meilleur ennemi Pedro Rodríguez, Joseph Siffert s'en est allé emportant avec lui le secret de sa mort.
Le lendemain du décès du pilote fribourgeois, toute la presse spécialisée lui rendit unanimement hommage. Tout au long de sa carrière sportive, Siffert avait accumulé un énorme capital sympathie. L'Equipe du 25 octobre, déclara ainsi : Il était rapide, adroit et batailleur comme tous les pilotes de course peuvent l'être, mais il avait quelque chose de plus, quelque chose de différent. Son aisance n'avait en effet d'égal que son étonnant courage, courage d'autant plus grand qu'il ne le mentionnait jamais qu'en riant lorsque, après l'un de ses exploits, on allait lui demander comment cela s'était passé. La Gazzetta dello Sport insista pour sa part sur le fait que Siffert était un pilote complet : Il ne faisait aucune distinction en ce qui concerne les différents types de voitures qui lui étaient confiées. Les funérailles de Jo Siffert ont lieu le 29 octobre 1971 à Fribourg, sa ville natale. Cinquante mille personnes y participent, suivant le corbillard et la Porsche 917 qu'il avait si souvent conduite à la victoire.
Dernière édition par enrimores le Sam 13 Sep - 17:40, édité 1 fois
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Re: les pilotes décédés en course
Pedro Rodríguez de la Vega (né le 18 janvier 1940 à Mexico, Mexique - décédé le 11 juillet 1971 à Nuremberg, Allemagne, dans un accident) était un pilote automobile mexicain. À son palmarès, il compte notamment deux victoires en Formule 1 ainsi qu'un succès aux 24 Heures du Mans. Le circuit de Mexico qui a accueilli la Formule 1 jusqu'en 1992 et qui accueille de nos jours des manches des championnats Champ Car et Nascar Busch Series est baptisé Autódromo Hermanos Rodríguez en hommage à Pedro et Ricardo. Le 11 juillet 1971, il se tue au volant d'une Ferrari 512 M à l'occasion d'une manche du championnat Inter-séries sur le tracé du Norisring à Nuremberg.
Roger Williamson (né le 2 février 1948 à Ashby-de-la-Zouch, Angleterre, décédé le 29 juillet 1973 à Zandvoort, Pays-Bas) était un pilote automobile britannique. Il trouva la mort dans un accident survenu à l'occasion du GP des Pays-Bas. Lors de son deuxième Grand Prix, à Zandvoort, une crevaison l'expédie dans le rail à haute vitesse dès le huitième tour. Mais les conséquences en sont cette fois dramatiques puisque sa voiture se retourne et s'embrase. Bien que toujours conscient, il ne parvient pas à sortir de sa monoplace par ses propres moyens.
David Purley, qui suivait Williamson au moment de l'accident, s'arrête immédiatement sur le côté opposé de la piste pour lui porter secours mais ses efforts désespérés (tant pour l'aider à sortir de la voiture que pour éteindre l'incendie) restent vains. Lorsque les commissaires, jusque là très passifs (Purley a même dû arracher un extincteur des mains de l'un d'entre eux) parviennent enfin à éteindre l'incendie et à retourner la March, il est déjà trop tard, et Williamson, trop longtemps privé d'oxygène, est mort asphyxié.
A une période où les accidents mortels en sport automobile étaient réguliers et acceptés avec un certain fatalisme, celui de Williamson eut un impact particulier, car retransmis en direct à la télévision, nouvel acteur du monde des Grand Prix. Les images difficilement soutenables de l'héroisme vain de Purley, de l'indifférence des autres pilotes, ainsi que de l'amateurisme des commissaires pendant que Williamson suffoquait dans sa voiture, choquèrent profondément le grand public et contribuèrent à une amélioration de la sécurité sur les circuits.
Purley, en larmes. "Je pouvais pas la retourner...je savais qu'il allait bien, je l'entendais me hurler dessus, mais je pouvais pas.....j'essayais de les forcer de m'aider...; si seulement on avait pu la retourner...." Il sera décoré (George Medal, la plus haute distinction civile) pour son acte de bravoure, mais avouera que ceci est bien futile....
Denny Hulme (champion du monde 1967) : " Je crois que le problème, c'est que les pilotes n'ont pas vu le sérieux de l'incident. Evidemment je n'avais pas imaginé que l'on laisse quelqu'un dans une voiture en flammes....jusqu'a ce que j'abandonne."
La première fois que je suis passé devant la voiture et que j'ai vu le pilote sortir de la voiture, je me suis dit que c'était bon. A la vue de l'autre monoplace,le tour suivant, je pensais alors que c'était juste un accrochage car il y'avait une autre monoplace peu avant qui était immobilisée.. Le fait que cette voiture appartienne au pilote qui se débattait avec la voiture en flammes, cela ne m'a jamais traversé l'esprit.
Le feu était mineur et si Purley aurait été aidé rapidement, Williamson aurait survécu. Au lieu de ça, ce fut un désastre. Il y avait des pompiers 200 mètres plus loin mais ils n'ont pas bougé. J'ai du mal à comprendre. Les officiels auraient du arrêter la course dès qu'ils savaient que c'était sérieux....on voyait la fumée depuis l'autre bout du circuit mais a cause d'ordres lamentables, un pilote est mort.
Albert François Cevert Goldenberg couramment appelé François Cevert et surnommé Le Prince, était un pilote automobile français né le 25 février 1944 à Paris (France), et décédé le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen lors des essais qualificatifs du Grand Prix des États-Unis. A l'occasion des essais qualificatifs de la dernière manche de la saison 73, le Grand Prix des États-Unis sur le circuit de Watkins Glen, là même où il a gagné deux ans auparavant, il perd la vie suite à une sortie de route
Peter Revson était un pilote automobile américain, né le 27 février 1939 à New York dans l'État de New York, et décédé le 22 mars 1974 des suites d'un accident survenu lors d'une séance d'essais privés sur le Circuit de Kyalami près de Johannesburg, 8 jours avant le Grand Prix d'Afrique du Sud. Mais malgré ces belles performances, McLaren le remplace pour la saison 1974 par le Brésilien Emerson Fittipaldi, l'une des stars de la discipline. Revson trouve refuge dans l'écurie Shadow, mais suite à une rupture de suspension, est tué lors d'une séance d'essais privés du Grand Prix d'Afrique du Sud, troisième épreuve de la saison.
Helmuth Koinigg(3 novembre 1948 - 6 octobre 1974) est un pilote automobile autrichien. Il est mort dans un accident lors du Grand Prix automobile des États-Unis 1974, le second Grand Prix auquel il participait.
Mark Neary Donohue (né le 18 mars 1937 à Summit, New Jersey - décédé le 19 août 1975 à Zeltweg, Autriche suite à un accident survenu lors des essais du Grand Prix d'Autriche) était un pilote automobile américain. En tentant de battre un record de vitesse sur le Talladega Superspeedway, il percute, suite à l'explosion d'un pneumatique, le rail à haute vitesse. L'accident cause la mort d'un commissaire de piste dont la famille intente une action en justice à l'encontre du pilote. Donohue, sérieusement blessé lors de l'accident, mais faisant fi des risques, décide de prendre part au Grand Prix d'Autriche sur l'Osterreichring. Pendant le warm-up du dimanche matin, il est victime d'un accident qui lui coûte la vie. Quittant brutalement sa trajectoire, la voiture survole les barrières de sécurité et retombe dans un fossé. En apparence, le pilote s'en sort avec de simples contusions au bras et aux jambes. Donohue se plaint juste de maux de tête et est évacué vers l'hôpital de Graz. Vers minuit, il est pris de violentes douleurs à la tête puis sombre dans un coma définitif. Il décède le surlendemain
Thomas Maldwyn Pryce était un pilote automobile gallois, né le 11 juin 1949 à Ruthin, Pays de Galles et décédé le 5 mars 1977 à 27 ans, lors d'un accident survenu au Grand Prix d'Afrique du Sud sur le Circuit de Kyalami près de Johannesburg. Le coéquipier de Pryce, Renzo Zorzi, vient d'immobiliser sa monoplace sur le bord de la piste suite à une rupture moteur. Il parvient à éteindre un début d'incendie lorsque des commissaires remarquent l'incident. Zorzi leur fait signe que tout va bien mais les commissaires traversent imprudemment la piste avec des extincteurs. Malheureusement ils ne voient pas, à cause d'un dévers de la piste, que Pryce arrive à pleine vitesse en prenant l'aspiration de Hans-Joachim Stuck. Stuck parvient à les éviter mais Pryce n'en a pas le temps et fauche le deuxième commissaire, Fraderick Janssen van Juuren.. Casque arraché, il est tué sur le coup, de même que le commissaire Le choc est d’une violence effroyable, à plus de 270km/h…Tom reçoit l’extincteur d’environ 20 kilos sur son casque… le casque vole, l’extincteur rebondit sur l’arceau et est propulsé en l’air, trouant le toit de la tribune… il finit sa course dans une voiture garée dans le parking à l’arrière des stands.
Le commissaire, Frederick Janssen van Juuren, est projeté à plusieurs mètres devant Zorzi, déchiqueté…Tellement qu’on ne pourra l’identifier qu’en faisant l’appel des commissaires présents à la fin du Grand Prix…Sous le choc, la jugulaire du casque a presque décapité le malheureux Gallois. La Shadow pleine de sang continue alors sa route sans pilote, Tom étant mort sur le coup, et continue de foncer vers la descente sur Crowthorne, ricochant à peine vitesse contre le muret pendant près d’un kilomètre…
La Shadow heurte la Ligier de Laffite à l’entrée du virage, mettant la Ligier hors course. Laffite sort furieux de sa monoplace, mais est vite refroidi à la vue de la Shadow couverte de sang…
Bengt Ronnie Peterson (né le 14 février 1944 à Örebro, Suède - mort le 11 septembre 1978 à Milan, Italie, des suites d'un accident survenu la veille lors du Grand Prix d'Italie), était un pilote automobile suédois. Il a disputé le championnat du monde de Formule 1 entre 1970 et 1978 et est considéré comme l'un des pilotes les plus spectaculaires et les plus talentueux de sa génération. Le Grand Prix d'Italie, antépénultième manche de la saison, doit permettre à Andretti de s'assurer mathématiquement le titre mondial. Ce sera le cas dans des circonstances dramatiques. Le départ de l'épreuve est donné dans la plus grande confusion, le feu vert s'allumant alors que les voitures des dernières lignes ne sont pas encore immobilisées.
De ce fait, leur mise en action est plus rapide et le peloton se présente de manière très dense à la première chicane. Un contact entre les monoplaces de James Hunt et Ronnie Peterson déclenche une collision en chaîne dans laquelle sont impliqués plusieurs pilotes. Le plus gravement touché est Vittorio Brambilla qui a le crâne fracturé après avoir reçu une roue sur le casque. Peterson souffre quant à lui de multiples fractures aux jambes.
Sa vie n'est pas considérée en danger mais il est transporté en urgence à l'hôpital de Milan où il est opéré dans la soirée pour réduire ses fractures. Son état de santé se détériore subitement dans la nuit : des masses graisseuses provenant de ses os fracturés passent dans son sang et forment une embolie qui bloque le fonctionnement de ses organes vitaux. Le lundi matin, il meurt d'une insuffisance rénale.
Son cercueil est porté par John Watson, Jody Schekter, Emerson Fittipaldi, Niki Lauda, James Hunt, et Åke Strandberg. Le chauve n’est autre que Gunnar Nilson alors atteint d’un cancer au stade terminal
Patrick Depailler est un pilote automobile français né le 9 août 1944 à Clermont-Ferrand (Auvergne), décédé le 1er août 1980 au cours d'une séance d'essais privés sur le circuit d'Hockenheim (Allemagne) au volant d'une Alfa Romeo. Il a participé à 95 Grand Prix de Formule 1 et en a remporté deux. Il est inhumé dans le cimetière de la commune de Crevant-Laveine (Puy-de-Dôme). Les raisons de l'accident du pilote français n'ont jamais été élucidées, même s'il est très probable qu'une défaillance mécanique en soit à l'origine. On évoquera ainsi la thèse de la rupture de suspension ou celle du blocage d'une jupe latérale (privant la monoplace de son effet de sol).
Gilles Villeneuve (18 janvier 1950 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec - 8 mai 1982 à Zolder, Belgique) était un pilote automobile canadien. Malgré un palmarès relativement peu étoffé (6 victoires en Grand Prix), son style de pilotage hautement spectaculaire ainsi que sa mort tragique aux qualifications du GP de Belgique 1982 ont contribué à faire de lui l'une des légendes de la Formule 1
Les progrès réguliers de la Ferrari turbo font de Villeneuve l'un des favoris de la saison 1982. Dominé par Alain Prost et sa Renault lors des premières manches de la saison, il entend bien prendre sa revanche à domicile, à l'occasion du GP de Saint-Marin, boycotté par les équipes FOCA. L'abandon précoce des Renault lui ouvre la voie d'un facile succès, tandis que juste derrière lui, son équipier et ami Didier Pironi semble assurer le doublé de la Scuderia. Conscient de l'importance de ce résultat d'ensemble après un début de saison raté, le stand Ferrari passe à ses pilotes le panneau SLOW, qui signifie qu'ils doivent baisser le rythme et qui est donc un ordre implicite de figer les positions.
Le GP suivant se déroule à Zolder en Belgique. Toujours furieux, Gilles Villeneuve est plus que jamais décidé à prendre sa revanche. Le duel est lancé dès les qualifications où les deux hommes luttent pour arracher la pole position. C'est à cette occasion que Villeneuve trouve la mort. Lancé à haute vitesse, il rattrape la March de Jochen Mass qui roule au ralenti. Constatant l'arrivée de la Ferrari dans ses rétroviseurs, Mass change de ligne pour lui ouvrir le passage, au moment même où le Canadien entreprenait de le déboîter. La Ferrari heurte très violemment la March par l'arrière, puis décolle, avant de retomber lourdement et de partir dans une série de tonneaux au cours de laquelle Gilles est éjecté. Gisant inanimé dans un grillage de protection, Gilles est transporté d'urgence à l'hôpital le plus proche, où son décès est prononcé dans la soirée. L'enquête démontrera que Villeneuve a probablement été tué dès le choc initial avec la March, les vertèbres cervicales brisées.
Les circonstances de l'accident de Gilles Villeneuve font encore aujourd'hui l'objet de thèses contradictoires. Pour certains, Villeneuve était lancé dans un tour de qualification au moment où il a rattrapé Mass, ce qui expliquerait sa volonté de ne pas lever le pied. D'autres estiment au contraire que Villeneuve venait déjà d'effectuer un tour rapide et que l'accident a donc eu lieu dans son tour de rentrée aux stands, effectué
Roger Williamson (né le 2 février 1948 à Ashby-de-la-Zouch, Angleterre, décédé le 29 juillet 1973 à Zandvoort, Pays-Bas) était un pilote automobile britannique. Il trouva la mort dans un accident survenu à l'occasion du GP des Pays-Bas. Lors de son deuxième Grand Prix, à Zandvoort, une crevaison l'expédie dans le rail à haute vitesse dès le huitième tour. Mais les conséquences en sont cette fois dramatiques puisque sa voiture se retourne et s'embrase. Bien que toujours conscient, il ne parvient pas à sortir de sa monoplace par ses propres moyens.
David Purley, qui suivait Williamson au moment de l'accident, s'arrête immédiatement sur le côté opposé de la piste pour lui porter secours mais ses efforts désespérés (tant pour l'aider à sortir de la voiture que pour éteindre l'incendie) restent vains. Lorsque les commissaires, jusque là très passifs (Purley a même dû arracher un extincteur des mains de l'un d'entre eux) parviennent enfin à éteindre l'incendie et à retourner la March, il est déjà trop tard, et Williamson, trop longtemps privé d'oxygène, est mort asphyxié.
A une période où les accidents mortels en sport automobile étaient réguliers et acceptés avec un certain fatalisme, celui de Williamson eut un impact particulier, car retransmis en direct à la télévision, nouvel acteur du monde des Grand Prix. Les images difficilement soutenables de l'héroisme vain de Purley, de l'indifférence des autres pilotes, ainsi que de l'amateurisme des commissaires pendant que Williamson suffoquait dans sa voiture, choquèrent profondément le grand public et contribuèrent à une amélioration de la sécurité sur les circuits.
Purley, en larmes. "Je pouvais pas la retourner...je savais qu'il allait bien, je l'entendais me hurler dessus, mais je pouvais pas.....j'essayais de les forcer de m'aider...; si seulement on avait pu la retourner...." Il sera décoré (George Medal, la plus haute distinction civile) pour son acte de bravoure, mais avouera que ceci est bien futile....
Denny Hulme (champion du monde 1967) : " Je crois que le problème, c'est que les pilotes n'ont pas vu le sérieux de l'incident. Evidemment je n'avais pas imaginé que l'on laisse quelqu'un dans une voiture en flammes....jusqu'a ce que j'abandonne."
La première fois que je suis passé devant la voiture et que j'ai vu le pilote sortir de la voiture, je me suis dit que c'était bon. A la vue de l'autre monoplace,le tour suivant, je pensais alors que c'était juste un accrochage car il y'avait une autre monoplace peu avant qui était immobilisée.. Le fait que cette voiture appartienne au pilote qui se débattait avec la voiture en flammes, cela ne m'a jamais traversé l'esprit.
Le feu était mineur et si Purley aurait été aidé rapidement, Williamson aurait survécu. Au lieu de ça, ce fut un désastre. Il y avait des pompiers 200 mètres plus loin mais ils n'ont pas bougé. J'ai du mal à comprendre. Les officiels auraient du arrêter la course dès qu'ils savaient que c'était sérieux....on voyait la fumée depuis l'autre bout du circuit mais a cause d'ordres lamentables, un pilote est mort.
Albert François Cevert Goldenberg couramment appelé François Cevert et surnommé Le Prince, était un pilote automobile français né le 25 février 1944 à Paris (France), et décédé le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen lors des essais qualificatifs du Grand Prix des États-Unis. A l'occasion des essais qualificatifs de la dernière manche de la saison 73, le Grand Prix des États-Unis sur le circuit de Watkins Glen, là même où il a gagné deux ans auparavant, il perd la vie suite à une sortie de route
Peter Revson était un pilote automobile américain, né le 27 février 1939 à New York dans l'État de New York, et décédé le 22 mars 1974 des suites d'un accident survenu lors d'une séance d'essais privés sur le Circuit de Kyalami près de Johannesburg, 8 jours avant le Grand Prix d'Afrique du Sud. Mais malgré ces belles performances, McLaren le remplace pour la saison 1974 par le Brésilien Emerson Fittipaldi, l'une des stars de la discipline. Revson trouve refuge dans l'écurie Shadow, mais suite à une rupture de suspension, est tué lors d'une séance d'essais privés du Grand Prix d'Afrique du Sud, troisième épreuve de la saison.
Helmuth Koinigg(3 novembre 1948 - 6 octobre 1974) est un pilote automobile autrichien. Il est mort dans un accident lors du Grand Prix automobile des États-Unis 1974, le second Grand Prix auquel il participait.
Mark Neary Donohue (né le 18 mars 1937 à Summit, New Jersey - décédé le 19 août 1975 à Zeltweg, Autriche suite à un accident survenu lors des essais du Grand Prix d'Autriche) était un pilote automobile américain. En tentant de battre un record de vitesse sur le Talladega Superspeedway, il percute, suite à l'explosion d'un pneumatique, le rail à haute vitesse. L'accident cause la mort d'un commissaire de piste dont la famille intente une action en justice à l'encontre du pilote. Donohue, sérieusement blessé lors de l'accident, mais faisant fi des risques, décide de prendre part au Grand Prix d'Autriche sur l'Osterreichring. Pendant le warm-up du dimanche matin, il est victime d'un accident qui lui coûte la vie. Quittant brutalement sa trajectoire, la voiture survole les barrières de sécurité et retombe dans un fossé. En apparence, le pilote s'en sort avec de simples contusions au bras et aux jambes. Donohue se plaint juste de maux de tête et est évacué vers l'hôpital de Graz. Vers minuit, il est pris de violentes douleurs à la tête puis sombre dans un coma définitif. Il décède le surlendemain
Thomas Maldwyn Pryce était un pilote automobile gallois, né le 11 juin 1949 à Ruthin, Pays de Galles et décédé le 5 mars 1977 à 27 ans, lors d'un accident survenu au Grand Prix d'Afrique du Sud sur le Circuit de Kyalami près de Johannesburg. Le coéquipier de Pryce, Renzo Zorzi, vient d'immobiliser sa monoplace sur le bord de la piste suite à une rupture moteur. Il parvient à éteindre un début d'incendie lorsque des commissaires remarquent l'incident. Zorzi leur fait signe que tout va bien mais les commissaires traversent imprudemment la piste avec des extincteurs. Malheureusement ils ne voient pas, à cause d'un dévers de la piste, que Pryce arrive à pleine vitesse en prenant l'aspiration de Hans-Joachim Stuck. Stuck parvient à les éviter mais Pryce n'en a pas le temps et fauche le deuxième commissaire, Fraderick Janssen van Juuren.. Casque arraché, il est tué sur le coup, de même que le commissaire Le choc est d’une violence effroyable, à plus de 270km/h…Tom reçoit l’extincteur d’environ 20 kilos sur son casque… le casque vole, l’extincteur rebondit sur l’arceau et est propulsé en l’air, trouant le toit de la tribune… il finit sa course dans une voiture garée dans le parking à l’arrière des stands.
Le commissaire, Frederick Janssen van Juuren, est projeté à plusieurs mètres devant Zorzi, déchiqueté…Tellement qu’on ne pourra l’identifier qu’en faisant l’appel des commissaires présents à la fin du Grand Prix…Sous le choc, la jugulaire du casque a presque décapité le malheureux Gallois. La Shadow pleine de sang continue alors sa route sans pilote, Tom étant mort sur le coup, et continue de foncer vers la descente sur Crowthorne, ricochant à peine vitesse contre le muret pendant près d’un kilomètre…
La Shadow heurte la Ligier de Laffite à l’entrée du virage, mettant la Ligier hors course. Laffite sort furieux de sa monoplace, mais est vite refroidi à la vue de la Shadow couverte de sang…
Bengt Ronnie Peterson (né le 14 février 1944 à Örebro, Suède - mort le 11 septembre 1978 à Milan, Italie, des suites d'un accident survenu la veille lors du Grand Prix d'Italie), était un pilote automobile suédois. Il a disputé le championnat du monde de Formule 1 entre 1970 et 1978 et est considéré comme l'un des pilotes les plus spectaculaires et les plus talentueux de sa génération. Le Grand Prix d'Italie, antépénultième manche de la saison, doit permettre à Andretti de s'assurer mathématiquement le titre mondial. Ce sera le cas dans des circonstances dramatiques. Le départ de l'épreuve est donné dans la plus grande confusion, le feu vert s'allumant alors que les voitures des dernières lignes ne sont pas encore immobilisées.
De ce fait, leur mise en action est plus rapide et le peloton se présente de manière très dense à la première chicane. Un contact entre les monoplaces de James Hunt et Ronnie Peterson déclenche une collision en chaîne dans laquelle sont impliqués plusieurs pilotes. Le plus gravement touché est Vittorio Brambilla qui a le crâne fracturé après avoir reçu une roue sur le casque. Peterson souffre quant à lui de multiples fractures aux jambes.
Sa vie n'est pas considérée en danger mais il est transporté en urgence à l'hôpital de Milan où il est opéré dans la soirée pour réduire ses fractures. Son état de santé se détériore subitement dans la nuit : des masses graisseuses provenant de ses os fracturés passent dans son sang et forment une embolie qui bloque le fonctionnement de ses organes vitaux. Le lundi matin, il meurt d'une insuffisance rénale.
Son cercueil est porté par John Watson, Jody Schekter, Emerson Fittipaldi, Niki Lauda, James Hunt, et Åke Strandberg. Le chauve n’est autre que Gunnar Nilson alors atteint d’un cancer au stade terminal
Patrick Depailler est un pilote automobile français né le 9 août 1944 à Clermont-Ferrand (Auvergne), décédé le 1er août 1980 au cours d'une séance d'essais privés sur le circuit d'Hockenheim (Allemagne) au volant d'une Alfa Romeo. Il a participé à 95 Grand Prix de Formule 1 et en a remporté deux. Il est inhumé dans le cimetière de la commune de Crevant-Laveine (Puy-de-Dôme). Les raisons de l'accident du pilote français n'ont jamais été élucidées, même s'il est très probable qu'une défaillance mécanique en soit à l'origine. On évoquera ainsi la thèse de la rupture de suspension ou celle du blocage d'une jupe latérale (privant la monoplace de son effet de sol).
Gilles Villeneuve (18 janvier 1950 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec - 8 mai 1982 à Zolder, Belgique) était un pilote automobile canadien. Malgré un palmarès relativement peu étoffé (6 victoires en Grand Prix), son style de pilotage hautement spectaculaire ainsi que sa mort tragique aux qualifications du GP de Belgique 1982 ont contribué à faire de lui l'une des légendes de la Formule 1
Les progrès réguliers de la Ferrari turbo font de Villeneuve l'un des favoris de la saison 1982. Dominé par Alain Prost et sa Renault lors des premières manches de la saison, il entend bien prendre sa revanche à domicile, à l'occasion du GP de Saint-Marin, boycotté par les équipes FOCA. L'abandon précoce des Renault lui ouvre la voie d'un facile succès, tandis que juste derrière lui, son équipier et ami Didier Pironi semble assurer le doublé de la Scuderia. Conscient de l'importance de ce résultat d'ensemble après un début de saison raté, le stand Ferrari passe à ses pilotes le panneau SLOW, qui signifie qu'ils doivent baisser le rythme et qui est donc un ordre implicite de figer les positions.
Le GP suivant se déroule à Zolder en Belgique. Toujours furieux, Gilles Villeneuve est plus que jamais décidé à prendre sa revanche. Le duel est lancé dès les qualifications où les deux hommes luttent pour arracher la pole position. C'est à cette occasion que Villeneuve trouve la mort. Lancé à haute vitesse, il rattrape la March de Jochen Mass qui roule au ralenti. Constatant l'arrivée de la Ferrari dans ses rétroviseurs, Mass change de ligne pour lui ouvrir le passage, au moment même où le Canadien entreprenait de le déboîter. La Ferrari heurte très violemment la March par l'arrière, puis décolle, avant de retomber lourdement et de partir dans une série de tonneaux au cours de laquelle Gilles est éjecté. Gisant inanimé dans un grillage de protection, Gilles est transporté d'urgence à l'hôpital le plus proche, où son décès est prononcé dans la soirée. L'enquête démontrera que Villeneuve a probablement été tué dès le choc initial avec la March, les vertèbres cervicales brisées.
Les circonstances de l'accident de Gilles Villeneuve font encore aujourd'hui l'objet de thèses contradictoires. Pour certains, Villeneuve était lancé dans un tour de qualification au moment où il a rattrapé Mass, ce qui expliquerait sa volonté de ne pas lever le pied. D'autres estiment au contraire que Villeneuve venait déjà d'effectuer un tour rapide et que l'accident a donc eu lieu dans son tour de rentrée aux stands, effectué
Dernière édition par enrimores le Sam 13 Sep - 17:34, édité 1 fois
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Re: les pilotes décédés en course
Riccardo Paletti (né le 15 juin 1958 à Milan, Italie - mort le 13 juin 1982 à Montréal, Canada dans un accident survenu au départ du GP du Canada) était un pilote automobile italien.
Au Grand Prix du Canada à l'extinction des feux, Didier Pironi, en pole position, cale sur la grille de départ et crée la panique dans le peloton. La plupart des concurrents parviennent à éviter la Ferrari immobile du pilote français, mais pas Riccardo Paletti, qui, parti du fond de grille et déjà lancé à pleine vitesse n'aperçoit l'obstacle qu'au dernier moment et l'emboutit par l'arrière. Les efforts des services médicaux (contrariés par un violent début d'incendie sur l'Osella accidentée) resteront vains, Paletti ayant vraisemblablement été tué sur le coup.
Rolf-Johannn Stommelen est un pilote de Formule 1 allemand né le 11 juillet 1943 à Siegen et décédé dans un accident de course le 24 avril 1983 à Riverside. C'était un pilote d'endurance réputé, conduisant principalement des Porsche. Il a également pris le départ de 53 Grands Prix de championnat du monde de Formule 1 entre 1970 et 1978, marquant 14 points et signant un podium.
Arrows doit céder à Shadow toutes les pièces de la FA1 suite à un procès perdu pour cause de plagiat et doit donc développer une nouvelle monoplace, la A1. Les performances de la nouvelle monoplace sont en net retrait et Stommelen essuie à son volant cinq non-qualifications en sept tentatives qui sonnent le glas de sa carrière en Formule 1.
Il se consacre alors exclusivement à l'Endurance et aux Voitures de Sport où il étoffe un peu plus son palmarès. Il remporte en effet, sur Porsche 935 turbo les 24 heures de Daytona en 1978 et 1980, les 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1980 et les 500 miles d'Elkhart Lake. Le 24 avril 1983, alors qu'il dispute une épreuve d'IMSA GT à Riverside au volant d'une Porsche 935 turbo, son aileron arrière (comme à Montjuich en 1975) se détache et Rolf sort de la piste. Il décède sur le coup à 39 ans.
Manfred Winkelhock était un pilote automobile allemand né le 6 octobre 1951 à Waiblingen (Allemagne) et mort en course le 12 août 1985 à Toronto (Canada). Pilote dont la brève carrière en Formule 1 est indissociable de la marque BMW, Manfred Winkelhock a piloté en Grand Prix de 1982 à 1985, notamment pour l'écurie ATS. Il a également piloté à une reprise pour l'équipe Brabham fin 1984. Son meilleur résultat en carrière reste sa cinquième place au Grand Prix du Brésil 1982. Menant parallèlement à la Formule 1 une belle carrière en Endurance, Manfred Winkelhock a trouvé la mort à l'occasion des 1000 km de Mosport, au volant de son proto Porsche.
Stefan Bellof était un pilote automobile allemand né le 20 novembre 1957 à Gießen (Hesse, Allemagne) et mort le 1er septembre 1985 dans un accident sur le circuit de Spa-Francorchamps (Belgique). Il s'est qualifié à 20 reprises en Formule 1 et a inscrit 4 points. Bellof n'aura jamais l'occasion de concrétiser en F1 les espoirs placés en lui. Le 1er septembre 1985, il dispute pour Walter Brun l'épreuve de Sport-Protos des 1 000 kilomètres de Spa (équipage Bellof-Boutsen). Il mène l'épreuve au 72e tour mais, suite à un ravitaillement un peu trop long, la Porsche officielle de Mass-Ickx prend le leadership. Bellof souhaite absolument gagner avec sa voiture privée devant la machine officielle de Jacky Ickx. Au 75e tour, Bellof, revenu dans les échappements du Belge, tente de le dépasser dans le raidillon de l'Eau Rouge, mais l'accroche. Sa voiture s'encastre alors de face dans l'angle d'une tribune. Le pilote allemand est tué sur le coup
Elio de Angelis était un pilote automobile italien né le 26 mars 1958 à Rome en Italie et décédé l’après-midi du jeudi 15 mai 1986, à l'hôpital de la Timone à Marseille des suites d'un accident survenu la veille lors d'essais privés sur le circuit Paul Ricard Le 14 mai, l'écurie Brabham procède à une séance d'essais privés sur le circuit Paul Ricard au Castellet afin d'améliorer ses performances. Cette séance tourne au drame lorsque la monoplace de de Angelis est victime d'une rupture d'aileron arrière dans la rapide portion des Esses de la Verrerie. Après une effroyable série de tonneaux, la Brabham s'immobilise sur l'arceau au-delà des barrières de sécurité. Prisonnier de son cockpit durant de longues minutes, (ni Alain Prost, ni Nigel Mansell, ni Alan Jones ne parviendront à l'extraire de l'épave) et en l'absence de commissaires pour venir le secourir, Elio est asphyxié par un début d'incendie. Il est héliporté inconscient à l'hôpital de la Timone à Marseille plus de trente minutes après son accident et décèdera le lendemain.
Didier Pironi est un pilote automobile et motonautique français, né à Villecresnes dans le Val-de-Marne, le 26 mars 1952 et mort accidentellement dans une course offshore de bateaux à moteurs à Poole au Royaume-Uni le 23 août 1987.
Lors des essais du Grand Prix d'Allemagne : roulant à vive allure sous la pluie, il s'envole sur la Renault d'Alain Prost, au ralenti devant lui et masquée par le brouillard. Après un terrible vol plané, la Ferrari retombe sur son nez, broyant les jambes de son infortuné pilote. Encore conscient, Pironi parvient à convaincre les médecins de ne pas l'amputer, mais sa carrière de pilote de F1 vient de s'arrêter.
Après avoir assisté à l'invitation de Philippe Streiff et Gilles Gaignault aux Championnats du Monde « offshore » qui se disputent autour de l'île de Key West au sud de Miami en Floride à la mi-novembre 1985, Didier, véritablement enthousiasmé, se découvre une nouvelle passion. En 1986, il se lance dans la compétition aux commandes du surpuissant Rocky-Euromarché aux côtés de Jean-Pierre Fruitier, le seul pilote français dans la discipline. Puis, en 1987, avec le soutien financier d'Elf et du groupe Midial via ses marques Banania et Colibri, il monte sa propre équipe et commande notamment la conception d'un somptueux bateau baptisé « Colibri » qu'il pilote lui même.
Début août 1987, Didier Pironi remporte sa première victoire à Arendal en Norvège mais deux semaines plus tard, le 23 août, Pironi et l'ensemble de son équipage constitué de Jean-Claude Guénard et du journaliste Bernard Giroux trouvent la mort au volant du Colibri, après que le bateau s'est retourné à très haute vitesse au large de l'île de Wight dans le sud de l'Angleterre.
Par la suite, le Colibri fut restauré et piloté par l'ancien pilote de Formule 1, Jean-Pierre Jarier. Il a été par la suite offert à Michel Hommell, créateur du musée du Manoir de l'automobile à Lohéac où il reste exposé.
Michele Alboreto est un pilote automobile italien, né le 23 décembre 1956 à Milan et mort le 25 avril 2001 sur le circuit du Lausitzring en Allemagne. Il a notamment disputé 194 Grands Prix de Formule 1 entre 1981 et 1994. Alboreto a inscrit un total de 186,5 points, décroché 5 victoires, 23 podiums, 2 pole positions et 5 meilleurs tours en course. Il est devenu vice-champion du monde derrière Alain Prost en 1985.
Le 25 avril 2001, au cours d'une séance d'essais sur l'Audi R8 en vue des 24 Heures du Mans, Michele Alboreto se tue sur le circuit du Lausitzring, à la suite d'une sortie de route à 320 km/h, provoquée semble-t-il par une crevaison du pneu arrière gauche. Michele Alboreto, resté dans le cœur des italiens comme un pilote fougueux et talentueux, demeure le dernier pilote italien à s'être imposé en Grand Prix au volant d'une Ferrari.
Roland Ratzenberger est un pilote automobile autrichien, né le 4 juillet 1960 à Salzbourg, en Autriche et décédé le 30 avril 1994 à Bologne, en Italie des suites d'un accident survenu lors des essais du Grand Prix de Saint-Marin à Imola. Il a notamment été engagé à trois reprises en Formule 1 lors de la saison 1994. Lors des essais qualificatifs du Grand Prix de Saint-Marin, victime d'une défaillance mécanique (un élément aérodynamique s'est détaché à haute vitesse, probablement en raison d'une touchette survenue quelques instants plus tôt), Roland Ratzenberger perd le contrôle de sa voiture à 314 km/h et percute le mur de béton dans le virage Gilles Villeneuve du circuit d'Imola. Après avoir subi un massage cardiaque à même la piste, il est héliporté à l'hôpital Maggiore de Bologne où son décès est officiellement prononcé.
Ayrton Senna da Silva est un pilote automobile brésilien, né le 21 mars 1960 à São Paulo, Brésil, et mort le 1er mai 1994 à Bologne (Italie), suite à un accident lors du Grand Prix de Saint-Marin. Véritable idole au Brésil où son statut a dépassé celui de simple champion sportif, il est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1 dont il remporta trois fois le titre de champion du monde en 1988, 1990 et 1991, après avoir remporté 41 Grands Prix et signé 65 pole positions. Il est le dernier pilote de la discipline à y avoir trouvé la mort. Le dimanche 1er mai, au départ, un accident se produisit dès le feu vert, la Lotus du Portugais Pedro Lamy percutant la Benetton du Finlandais JJ.Lehto sur la grille, des débris s'envolant par dessus les tribunes, touchant des spectateurs et un policier. Course neutralisée d'entrée, la voiture de sécurité emmena donc la meute des F1 au ralenti durant cinq tours, et s'écarta. À peine lancé à pleine vitesse, en tête dans cette sixième boucle, talonné par la Benetton de Michael Schumacher, Ayrton Senna perdit le contrôle de sa monoplace qui partit tout droit dans la courbe ultra-rapide de Tamburello avant d'aller percuter un mur de béton avec une rare violence (210km/h lors de l'impact), à 14h18. Alors que Senna recevait des soins d'urgence à même la piste, avant d'être héliporté vers l'hôpital Maggiore de Bologne, ce funeste Grand Prix alla à son terme après une interruption d'une vingtaine de minutes, non sans qu'un nouveau drame se produise dans les stands : à 11 tours de la fin, la Minardi de Michele Alboreto perdit une roue qui allait blesser plusieurs mécaniciens dans sa course folle.
De fausses rumeurs circulaient autour du circuit indiquant que Senna était sauf, mais il n'y avait aucun moyen de le soigner compte tenu de la gravité de ses blessures et de sa « mort cérébrale » constatée dès son arrivée à l'hôpital. Son décès fut officiellement prononcé peu après 18h30. La cause directe de la mort du pilote brésilien résulte d'une circonstance malheureuse. En effet, sous la violence du choc, le triangle supérieur de la suspension avant de sa F1 s'est brisé et est allé frapper, tel un sabre, la visière de son casque. Selon l'autopsie, cette pièce aurait perforé le visage de Senna sous l'arcade sourcilière droite provoquant ainsi des lésions irréversibles au cerveau et une forte hémorragie.
Les raisons de l'accident d'Ayrton Senna n'ont jamais été officiellement élucidées. Mais tout porte à croire qu'il a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa monoplace. Senna avait lui-même exigé quelques jours avant le drame que cette colonne soit reconçue de manière à améliorer son confort de pilotage. La modification ayant été réalisée dans l'urgence, une mauvaise soudure aurait donc été la cause de la rupture de la colonne de direction sollicitée à pleine vitesse dans Tamburello. Cela valut aux principaux responsables de l'écurie Williams (Frank Williams le propriétaire de l'écurie, Patrick Head, le copropriétaire et directeur technique de l'écurie, et Adrian Newey, le concepteur de la voiture) d'être traduits devant la justice italienne. Mais à l'issue d'une longue procédure de près de dix années, la justice prononça l'acquittement des divers intéressés.
D'autres hypothèses ont été avancées, parfois farfelues (un malaise de Senna, qui avait l'habitude de piloter en apnée sur de longues portions), parfois plus intéressantes, comme celle qui évoque une chute de la pression des pneumatiques (due à un possible passage sur un débris présent sur la piste, où tout simplement en raison de la baisse de rythme consécutive aux nombreux tours couverts sous safety-car juste avant le drame). La baisse de pression des pneus aurait alors entraîné une diminution de la garde au sol de la voiture. Cette dernière, au passage d'une bosse, aurait talonné (le fond-plat de la voiture venant directement au contact de la piste, la voiture privée de l'adhérence générée par l'effet de sol, se serait transformée en luge, et devenue incontrôlable), expédiant Senna hors-piste.
Seul son co-équipier de l'époque, Damon Hill, a osé évoquer une possible faute de la part de Senna. Il ne s'agirait pas d'une faute de pilotage mais d'une trop grande prise de risque. En effet, durant les essais, Senna aurait conseillé à Hill de ne pas trop passer à l'intérieur de la trajectoire de la courbe du Tamburello du fait des nombreuses bosses. Leurs Williams ayant une garde au sol et un débattement de suspension assez faible, elles les supportaient mal. Pourtant pendant la course, Senna prit l'intérieur de cette courbe. Cela peut s'expliquer par le contexte : Senna avait déjà 20 points de retard sur Schumacher au championnat, et selon Alain Prost, il soupçonnait la Benetton de l'allemand d'avoir un anti-patinage illégal. Senna aurait donc pris un risque avec sa Williams mal née pour essayer de creuser l'écart sur Schumacher. De là sa voiture aurait talonné en « effet surf » (comme décrit plus haut) et l'aurait projeté dans le mur.
Le matin de ce grand prix fatal, Senna, réconcilié avec Prost, lequel avait rejoint les commentateurs sportifs pour la chaîne de télévision TF1, lui avait adressé un message amical en direct alors qu'il effectuait un tour de circuit commenté : « Before the beginning, a special hello to my... our dear friend Alain. We all miss you Alain ! » Avant de commencer (le tour, ndlr), un bonjour spécial à mon... à notre ami Alain. Tu nous manques à tous, Alain!
La rupture de la colonne de direction de la Williams serait l’explication du crash de Senna
Au Grand Prix du Canada à l'extinction des feux, Didier Pironi, en pole position, cale sur la grille de départ et crée la panique dans le peloton. La plupart des concurrents parviennent à éviter la Ferrari immobile du pilote français, mais pas Riccardo Paletti, qui, parti du fond de grille et déjà lancé à pleine vitesse n'aperçoit l'obstacle qu'au dernier moment et l'emboutit par l'arrière. Les efforts des services médicaux (contrariés par un violent début d'incendie sur l'Osella accidentée) resteront vains, Paletti ayant vraisemblablement été tué sur le coup.
Rolf-Johannn Stommelen est un pilote de Formule 1 allemand né le 11 juillet 1943 à Siegen et décédé dans un accident de course le 24 avril 1983 à Riverside. C'était un pilote d'endurance réputé, conduisant principalement des Porsche. Il a également pris le départ de 53 Grands Prix de championnat du monde de Formule 1 entre 1970 et 1978, marquant 14 points et signant un podium.
Arrows doit céder à Shadow toutes les pièces de la FA1 suite à un procès perdu pour cause de plagiat et doit donc développer une nouvelle monoplace, la A1. Les performances de la nouvelle monoplace sont en net retrait et Stommelen essuie à son volant cinq non-qualifications en sept tentatives qui sonnent le glas de sa carrière en Formule 1.
Il se consacre alors exclusivement à l'Endurance et aux Voitures de Sport où il étoffe un peu plus son palmarès. Il remporte en effet, sur Porsche 935 turbo les 24 heures de Daytona en 1978 et 1980, les 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1980 et les 500 miles d'Elkhart Lake. Le 24 avril 1983, alors qu'il dispute une épreuve d'IMSA GT à Riverside au volant d'une Porsche 935 turbo, son aileron arrière (comme à Montjuich en 1975) se détache et Rolf sort de la piste. Il décède sur le coup à 39 ans.
Manfred Winkelhock était un pilote automobile allemand né le 6 octobre 1951 à Waiblingen (Allemagne) et mort en course le 12 août 1985 à Toronto (Canada). Pilote dont la brève carrière en Formule 1 est indissociable de la marque BMW, Manfred Winkelhock a piloté en Grand Prix de 1982 à 1985, notamment pour l'écurie ATS. Il a également piloté à une reprise pour l'équipe Brabham fin 1984. Son meilleur résultat en carrière reste sa cinquième place au Grand Prix du Brésil 1982. Menant parallèlement à la Formule 1 une belle carrière en Endurance, Manfred Winkelhock a trouvé la mort à l'occasion des 1000 km de Mosport, au volant de son proto Porsche.
Stefan Bellof était un pilote automobile allemand né le 20 novembre 1957 à Gießen (Hesse, Allemagne) et mort le 1er septembre 1985 dans un accident sur le circuit de Spa-Francorchamps (Belgique). Il s'est qualifié à 20 reprises en Formule 1 et a inscrit 4 points. Bellof n'aura jamais l'occasion de concrétiser en F1 les espoirs placés en lui. Le 1er septembre 1985, il dispute pour Walter Brun l'épreuve de Sport-Protos des 1 000 kilomètres de Spa (équipage Bellof-Boutsen). Il mène l'épreuve au 72e tour mais, suite à un ravitaillement un peu trop long, la Porsche officielle de Mass-Ickx prend le leadership. Bellof souhaite absolument gagner avec sa voiture privée devant la machine officielle de Jacky Ickx. Au 75e tour, Bellof, revenu dans les échappements du Belge, tente de le dépasser dans le raidillon de l'Eau Rouge, mais l'accroche. Sa voiture s'encastre alors de face dans l'angle d'une tribune. Le pilote allemand est tué sur le coup
Elio de Angelis était un pilote automobile italien né le 26 mars 1958 à Rome en Italie et décédé l’après-midi du jeudi 15 mai 1986, à l'hôpital de la Timone à Marseille des suites d'un accident survenu la veille lors d'essais privés sur le circuit Paul Ricard Le 14 mai, l'écurie Brabham procède à une séance d'essais privés sur le circuit Paul Ricard au Castellet afin d'améliorer ses performances. Cette séance tourne au drame lorsque la monoplace de de Angelis est victime d'une rupture d'aileron arrière dans la rapide portion des Esses de la Verrerie. Après une effroyable série de tonneaux, la Brabham s'immobilise sur l'arceau au-delà des barrières de sécurité. Prisonnier de son cockpit durant de longues minutes, (ni Alain Prost, ni Nigel Mansell, ni Alan Jones ne parviendront à l'extraire de l'épave) et en l'absence de commissaires pour venir le secourir, Elio est asphyxié par un début d'incendie. Il est héliporté inconscient à l'hôpital de la Timone à Marseille plus de trente minutes après son accident et décèdera le lendemain.
Didier Pironi est un pilote automobile et motonautique français, né à Villecresnes dans le Val-de-Marne, le 26 mars 1952 et mort accidentellement dans une course offshore de bateaux à moteurs à Poole au Royaume-Uni le 23 août 1987.
Lors des essais du Grand Prix d'Allemagne : roulant à vive allure sous la pluie, il s'envole sur la Renault d'Alain Prost, au ralenti devant lui et masquée par le brouillard. Après un terrible vol plané, la Ferrari retombe sur son nez, broyant les jambes de son infortuné pilote. Encore conscient, Pironi parvient à convaincre les médecins de ne pas l'amputer, mais sa carrière de pilote de F1 vient de s'arrêter.
Après avoir assisté à l'invitation de Philippe Streiff et Gilles Gaignault aux Championnats du Monde « offshore » qui se disputent autour de l'île de Key West au sud de Miami en Floride à la mi-novembre 1985, Didier, véritablement enthousiasmé, se découvre une nouvelle passion. En 1986, il se lance dans la compétition aux commandes du surpuissant Rocky-Euromarché aux côtés de Jean-Pierre Fruitier, le seul pilote français dans la discipline. Puis, en 1987, avec le soutien financier d'Elf et du groupe Midial via ses marques Banania et Colibri, il monte sa propre équipe et commande notamment la conception d'un somptueux bateau baptisé « Colibri » qu'il pilote lui même.
Début août 1987, Didier Pironi remporte sa première victoire à Arendal en Norvège mais deux semaines plus tard, le 23 août, Pironi et l'ensemble de son équipage constitué de Jean-Claude Guénard et du journaliste Bernard Giroux trouvent la mort au volant du Colibri, après que le bateau s'est retourné à très haute vitesse au large de l'île de Wight dans le sud de l'Angleterre.
Par la suite, le Colibri fut restauré et piloté par l'ancien pilote de Formule 1, Jean-Pierre Jarier. Il a été par la suite offert à Michel Hommell, créateur du musée du Manoir de l'automobile à Lohéac où il reste exposé.
Michele Alboreto est un pilote automobile italien, né le 23 décembre 1956 à Milan et mort le 25 avril 2001 sur le circuit du Lausitzring en Allemagne. Il a notamment disputé 194 Grands Prix de Formule 1 entre 1981 et 1994. Alboreto a inscrit un total de 186,5 points, décroché 5 victoires, 23 podiums, 2 pole positions et 5 meilleurs tours en course. Il est devenu vice-champion du monde derrière Alain Prost en 1985.
Le 25 avril 2001, au cours d'une séance d'essais sur l'Audi R8 en vue des 24 Heures du Mans, Michele Alboreto se tue sur le circuit du Lausitzring, à la suite d'une sortie de route à 320 km/h, provoquée semble-t-il par une crevaison du pneu arrière gauche. Michele Alboreto, resté dans le cœur des italiens comme un pilote fougueux et talentueux, demeure le dernier pilote italien à s'être imposé en Grand Prix au volant d'une Ferrari.
Roland Ratzenberger est un pilote automobile autrichien, né le 4 juillet 1960 à Salzbourg, en Autriche et décédé le 30 avril 1994 à Bologne, en Italie des suites d'un accident survenu lors des essais du Grand Prix de Saint-Marin à Imola. Il a notamment été engagé à trois reprises en Formule 1 lors de la saison 1994. Lors des essais qualificatifs du Grand Prix de Saint-Marin, victime d'une défaillance mécanique (un élément aérodynamique s'est détaché à haute vitesse, probablement en raison d'une touchette survenue quelques instants plus tôt), Roland Ratzenberger perd le contrôle de sa voiture à 314 km/h et percute le mur de béton dans le virage Gilles Villeneuve du circuit d'Imola. Après avoir subi un massage cardiaque à même la piste, il est héliporté à l'hôpital Maggiore de Bologne où son décès est officiellement prononcé.
Ayrton Senna da Silva est un pilote automobile brésilien, né le 21 mars 1960 à São Paulo, Brésil, et mort le 1er mai 1994 à Bologne (Italie), suite à un accident lors du Grand Prix de Saint-Marin. Véritable idole au Brésil où son statut a dépassé celui de simple champion sportif, il est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1 dont il remporta trois fois le titre de champion du monde en 1988, 1990 et 1991, après avoir remporté 41 Grands Prix et signé 65 pole positions. Il est le dernier pilote de la discipline à y avoir trouvé la mort. Le dimanche 1er mai, au départ, un accident se produisit dès le feu vert, la Lotus du Portugais Pedro Lamy percutant la Benetton du Finlandais JJ.Lehto sur la grille, des débris s'envolant par dessus les tribunes, touchant des spectateurs et un policier. Course neutralisée d'entrée, la voiture de sécurité emmena donc la meute des F1 au ralenti durant cinq tours, et s'écarta. À peine lancé à pleine vitesse, en tête dans cette sixième boucle, talonné par la Benetton de Michael Schumacher, Ayrton Senna perdit le contrôle de sa monoplace qui partit tout droit dans la courbe ultra-rapide de Tamburello avant d'aller percuter un mur de béton avec une rare violence (210km/h lors de l'impact), à 14h18. Alors que Senna recevait des soins d'urgence à même la piste, avant d'être héliporté vers l'hôpital Maggiore de Bologne, ce funeste Grand Prix alla à son terme après une interruption d'une vingtaine de minutes, non sans qu'un nouveau drame se produise dans les stands : à 11 tours de la fin, la Minardi de Michele Alboreto perdit une roue qui allait blesser plusieurs mécaniciens dans sa course folle.
De fausses rumeurs circulaient autour du circuit indiquant que Senna était sauf, mais il n'y avait aucun moyen de le soigner compte tenu de la gravité de ses blessures et de sa « mort cérébrale » constatée dès son arrivée à l'hôpital. Son décès fut officiellement prononcé peu après 18h30. La cause directe de la mort du pilote brésilien résulte d'une circonstance malheureuse. En effet, sous la violence du choc, le triangle supérieur de la suspension avant de sa F1 s'est brisé et est allé frapper, tel un sabre, la visière de son casque. Selon l'autopsie, cette pièce aurait perforé le visage de Senna sous l'arcade sourcilière droite provoquant ainsi des lésions irréversibles au cerveau et une forte hémorragie.
Les raisons de l'accident d'Ayrton Senna n'ont jamais été officiellement élucidées. Mais tout porte à croire qu'il a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa monoplace. Senna avait lui-même exigé quelques jours avant le drame que cette colonne soit reconçue de manière à améliorer son confort de pilotage. La modification ayant été réalisée dans l'urgence, une mauvaise soudure aurait donc été la cause de la rupture de la colonne de direction sollicitée à pleine vitesse dans Tamburello. Cela valut aux principaux responsables de l'écurie Williams (Frank Williams le propriétaire de l'écurie, Patrick Head, le copropriétaire et directeur technique de l'écurie, et Adrian Newey, le concepteur de la voiture) d'être traduits devant la justice italienne. Mais à l'issue d'une longue procédure de près de dix années, la justice prononça l'acquittement des divers intéressés.
D'autres hypothèses ont été avancées, parfois farfelues (un malaise de Senna, qui avait l'habitude de piloter en apnée sur de longues portions), parfois plus intéressantes, comme celle qui évoque une chute de la pression des pneumatiques (due à un possible passage sur un débris présent sur la piste, où tout simplement en raison de la baisse de rythme consécutive aux nombreux tours couverts sous safety-car juste avant le drame). La baisse de pression des pneus aurait alors entraîné une diminution de la garde au sol de la voiture. Cette dernière, au passage d'une bosse, aurait talonné (le fond-plat de la voiture venant directement au contact de la piste, la voiture privée de l'adhérence générée par l'effet de sol, se serait transformée en luge, et devenue incontrôlable), expédiant Senna hors-piste.
Seul son co-équipier de l'époque, Damon Hill, a osé évoquer une possible faute de la part de Senna. Il ne s'agirait pas d'une faute de pilotage mais d'une trop grande prise de risque. En effet, durant les essais, Senna aurait conseillé à Hill de ne pas trop passer à l'intérieur de la trajectoire de la courbe du Tamburello du fait des nombreuses bosses. Leurs Williams ayant une garde au sol et un débattement de suspension assez faible, elles les supportaient mal. Pourtant pendant la course, Senna prit l'intérieur de cette courbe. Cela peut s'expliquer par le contexte : Senna avait déjà 20 points de retard sur Schumacher au championnat, et selon Alain Prost, il soupçonnait la Benetton de l'allemand d'avoir un anti-patinage illégal. Senna aurait donc pris un risque avec sa Williams mal née pour essayer de creuser l'écart sur Schumacher. De là sa voiture aurait talonné en « effet surf » (comme décrit plus haut) et l'aurait projeté dans le mur.
Le matin de ce grand prix fatal, Senna, réconcilié avec Prost, lequel avait rejoint les commentateurs sportifs pour la chaîne de télévision TF1, lui avait adressé un message amical en direct alors qu'il effectuait un tour de circuit commenté : « Before the beginning, a special hello to my... our dear friend Alain. We all miss you Alain ! » Avant de commencer (le tour, ndlr), un bonjour spécial à mon... à notre ami Alain. Tu nous manques à tous, Alain!
La rupture de la colonne de direction de la Williams serait l’explication du crash de Senna
enrimores- Pilote
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Re: les pilotes décédés en course
Concernant Mike Hawthorn ! Je crois qu"il y a une petite erreur !
"Hawthorn ne profitera pas longtemps de sa retraite puisque le 22 janvier 1959, sur une route de campagne humide, il perd le contrôle de sa puissante Jaguar et heurte une camionnette, avant de s'encastrer dans un arbre. Grièvement blessé à la tête, il meurt avant l'arrivée des secours. Les circonstances de cet accident n'ont jamais été totalement élucidées, si ce n'est que l'on sait qu'il avait rencontré son ami [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (propriétaire d'une écurie de Formule 1) et avait improvisé une course avec la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de ce dernier. On parlera d'un accélérateur bloqué, d'une monte pneumatique inadaptée à une route mouillée, mais également d'un possible malaise d'Hawthorn, lié à son insuffisance rénale".
"Hawthorn ne profitera pas longtemps de sa retraite puisque le 22 janvier 1959, sur une route de campagne humide, il perd le contrôle de sa puissante Jaguar et heurte une camionnette, avant de s'encastrer dans un arbre. Grièvement blessé à la tête, il meurt avant l'arrivée des secours. Les circonstances de cet accident n'ont jamais été totalement élucidées, si ce n'est que l'on sait qu'il avait rencontré son ami [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (propriétaire d'une écurie de Formule 1) et avait improvisé une course avec la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de ce dernier. On parlera d'un accélérateur bloqué, d'une monte pneumatique inadaptée à une route mouillée, mais également d'un possible malaise d'Hawthorn, lié à son insuffisance rénale".
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