4 - Moteur V8 : 2013, sa dernière année
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4 - Moteur V8 : 2013, sa dernière année
Les V8 vont céder la place aux V6 turbo en fin de saison (fin 2013). À l’issue de ces huit années, les moteurs, mais aussi les règles qui les entourent, sont arrivés à maturité. Voici les points-clés de la réglementation moteur à retenir pour cette dernière année des V8.
L’ARCHITECTURE DU MOTEUR :
- Le moteur doit être un 4 temps, V8 de 2,4 litres, avec un angle de 90°.
- La vitesse de rotation du vilebrequin ne doit pas excéder 18 000 tours par minute.
- Le moteur doit être atmosphérique. Le turbo est interdit.
- Le moteur doit faire un poids minimum de 95 kg.
- Le moteur doit compter deux soupapes d’admission et deux soupapes d’échappement par cylindre.
- L’alésage du cylindre ne doit pas excéder 98,0 millimètres.
- Les systèmes d’admission ou d’échappement à géométrie variable sont interdits, tout comme les levées de soupapes variables et commandes de soupapes variables.
- A l’exception des pompes à essence électriques, les pièces auxiliaires au moteur doivent être actionnées mécaniquement directement à partir du moteur avec une vitesse relative au vilebrequin.
- Un seul injecteur de carburant est autorisé par cylindre. Il doit injecter directement dans le côté ou le sommet de l’orifice d’entrée.
KERS ET RÉCUPÉRATION D’ENERGIE :
- A l’exception d’un KERS complètement chargé, la quantité totale d’énergie renouvelable stockée dans la voiture ne doit pas excéder 300 kJ. Tout ce qui peut être récupéré à un taux supérieur à 2 kW ne doit pas dépasser 20 kJ.
- La puissance maximale entrante ou sortante ne doit pas excéder 60 kW et l’énergie libérée par le KERS ne peut pas dépasser 400 kJ par tour.
COUPLE :
- La seule façon dont le pilote peut contrôler le couple du moteur se fait par l’intermédiaire d’une unique pédale d’accélérateur.
- La cartographie de la pédale d’accélérateur au sein du boîtier électronique standard (ECU) doit correspondre au type de pneus adaptés à la voiture : une cartographie pour les pneus slicks et une cartographie pour les pneus pluie ou intermédiaires sont autorisées.
- Le fonctionnement du moteur ne doit pas être dépendant de l’action sur la pédale d’embrayage.
- La vitesse du ralenti ne doit pas excéder 5 000 tours par minute.
ECHAPPEMENTS :
- Les sorties d’échappements sont considérées comme faisant partie de la carrosserie. Elles ne sont pas soumises à la réglementation des composants du moteur (notamment en ce qui concerne les matériaux).
- La ligne d’échappement ne peut pas comporter plus de deux sorties. Ces deux sorties doivent être orientées vers l’arrière et tous les gaz d’échappement doivent les emprunter.
DEMARRAGE ET ALLUMAGE :
- Un dispositif supplémentaire peut être relié à la monoplace afin de permettre la mise en route du moteur sur la grille de départ ou dans les stands.
- La mise en route du moteur n’est autorisée que par l’intermédiaire d’une seule bobine d’allumage ainsi qu’une seule bougie d’allumage par cylindre.
- Chaque monoplace doit bénéficier d’un système de coupure afin d’éviter que le moteur d’une voiture impliquée dans un accident ne continue à tourner. Ce dispositif doit être configuré pour permettre l’extinction du moteur moins de dix secondes après son activation.
CARBURANT ET HYDRAULIQUE :
- Tout le carburant embarqué à bord de la monoplace doit se situer entre l’avant du moteur et le dos du pilote.
- Le réservoir en carburant doit être une poche en caoutchouc conforme ou supérieure aux normes exigées par la FIA.
- Tout carburant destiné à un usage immédiat à bord de la monoplace ne doit pas se situer plus de dix degrés centigrade au-dessous de la température ambiante.
- Les concurrents doivent s’assurer qu’un échantillon d’un litre de carburant peut être prélevé à tout moment durant un week-end de Grand Prix.
- Les réservoirs d’huile embarqués à bord doivent se situer entre l’axe de la roue avant et la dernière enveloppe longitudinale de la boite de vitesses.
MATERIAUX :
- Une réglementation spécifique s’applique aux matériaux du moteur dès lors qu’ils sont plus coûteux que les matériaux utilisés sur l’ensemble de la voiture. D’une manière générale, les technologies traditionnelles sont obligatoires et aucun matériau ‘exotique’ n’est autorisé.
CONTROLE ELECTRONIQUE :
- Toutes les composantes du moteur, de la boite de vitesses, du différentiel et du KERS, ainsi que tous les systèmes d’activation, doivent être contrôlés par le boîtier électronique standard (Standard Electronic Control Unit, SECU) qui est fourni par un sous-traitant choisi par la FIA, selon les normes définies par la FIA.
- Le SECU ne peut être exploité que par un logiciel approuvé par la FIA et ne peut être connecté au système de contrôle, aux capteurs et aux systèmes d’activation que d’une façon précise et définie par la FIA.
UTILISATION DU MOTEUR (REGLEMENTATION SPORTIVE) :
- A moins qu’il ne pilote pour plus d’une équipe, un pilote ne peut utiliser que huit moteurs sur l’ensemble de la saison. Les huit moteurs peuvent être utilisés lors de n’importe quelle course.
- Si un pilote utilise un moteur de plus que les huit autorisés dans la saison, il reculera de dix places sur la grille de départ du Grand Prix durant lequel le moteur est utilisé. Si deux moteurs supplémentaires sont utilisés le même week-end, le pilote reculera de dix places sur la grille de départ du Grand Prix concerné, ainsi que le suivant.
- Si un moteur est remplacé comme stipulé dans l’Article 34.1, ce dernier ne pourra plus être utilisé lors des séances de qualification ou des courses, sauf lors du dernier Grand Prix.
- Les moteurs sont scellés et identifiés par la FIA. Leur mise en place dans la monoplace est déclarée et leur utilisation est suivie par le personnel technique de la FIA. Un moteur est considéré comme utilisé une fois que le transpondeur de la voiture indique que celle-ci a quitté la voie des stands.
- Entre les Grands Prix, les sorties d’échappements sont scellées afin de ne pas permettre au moteur d’être démarré (ou passé au banc).
HOMOLOGATION DU MOTEUR (REGLEMENTATION SPORTIVE) :
- Selon la réglementation introduite en 2007, seuls des moteurs homologués peuvent être utilisés en F1. La base de cette homologation repose sur les spécificités des moteurs utilisés lors du Grand Prix du Japon 2006.
- Aucun changement fondamental n’a été fait à ces spécificités et aucune modification n’est permise sans le consentement de la FIA, après consultation de tous les motoristes.
- Les modifications permettant un gain de performance ne sont pas permises. Les changements tolérés concernent l’implantation du moteur dans les monoplaces, la fiabilité ou la facilité d’entretien.
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