Bloch 152
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Bloch 152
par scuderia57 Jeu 21 Aoû - 16:46
Bloch 152 En juillet 1934, les sociétés ‘Avions Marcel Bloch’, ‘Dewoitine, ‘Loire’, ‘Morane Saulnier’ et ‘Nieuport’ répondent aux spécifications émises par le ministère de l’Air Français pour définir un nouvel avion de chasse. Les Avions Marcel Bloch proposent le prototype MB.150, conçu par Maurice Roussel, dont la construction avait débuté à Courbevoie en 1935. Il est équipé d’un moteur en étoile Gnome et Rhône 14Kfs et d’une hélice Ratier à changement de pas automatique. C’est le Morane Saulnier 405 qui sera choisi. Histoire Une nouvelle version est alors étudiée : l'envergure et la surface alaire sont augmentées, un nouveau train d'atterrissage Messier est adopté et un nouveau moteur fait son apparition (Gnome et Rhône 14No en étoile de 940ch entraînant une hélice tripale à vitesse constante). Le MB.150.01 est envoyé au CEMA (Centre d'Essais du Matériel Aérien), pour y subir des essais. Il démontre des performances suffisamment intéressantes pour que le programme soit poursuivi. Une nouvelle étude commence au début de 1938, et aboutit à une légère augmentation de l'envergure et à l'installation d'un moteur en étoile Gnome et Rhône 14N-7. A la fin de l'été 1938, la SNCASO (Société Nationale de Constructions Aéronautique du Sud-Ouest), reçoit une commande de vingt-cinq exemplaire de présérie. La conception du Bloch MB.150.01 s’avère inadaptée à la construction en grande série. L’appareil est alors modifié en réduisant la surface alaire et en adoptant le moteur en étoile Gnome et Rhône 14N-11. Le nouveau prototype, baptisé MB.151.01 décolle le 18 août 1938. La construction des appareils de présérie commence, quatre seront achevés en avril 1939. Parallèlement, le bureau d’étude de la SNCASO travaille sur une nouvelle version équipée du moteur Gnome et Rhône 14N-21 en étoile de 1030ch et baptisé MB.152.01. Il décolle en décembre 1938 (avec un moteur Gnome et Rhône 14N-25 plus puissant). En février 1939, le nouveau prototype rejoint le CEMA pour ses essais en vol, à l’issu desquels, une commande ferme de quatre cent exemplaires est passée (trois cent quarante MB.152 et soixante MB.151). En septembre 1939, seulement cent vingt appareils on été livrés à l’armée de l’Air, mais aucun ne comporte de collimateur et quatre-vingt-quinze d’entre eux n’ont pas d’hélice. Sur les trois cent cinquante-huit appareils pris en compte en novembre 1939, cent cinquante-sept sont toujours démunis de leur hélice, et beaucoup connaissent des problèmes de surchauffe du moteur. Au moment de la déclaration de guerre, deux cent quarante neuf MB.151 et MB.152 sont sortis des chaînes de montage. A la date du 10 mai 1940, cent quarante MB.151 et trois cent soixante-trois MB.152 ont été pris en compte par l’armée de l’Air et seize MB.151 ont été attribués à l’Aéronavale. L’armée de l’Air fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire entrer en service au plus vite les nouveaux appareils. Une escadrille expérimentale est constituée en septembre 1939 et les premières livraisons aux groupes de chasse débutent le mois suivant. La première unité à recevoir le nouvel avion est le groupe de chasse I/1 (Chantilly les Aigles), en juillet 1939. A la fin de 1939, d’autres groupes sont équipés comme les II/1 (Buc), II/6, II/10 (Rouen), III/9 (Lyon Bron) et III/10 (Le Havre), mais aussi les escadrilles AC-2 et AC-3 de l’aéronavale. Les pilotes découvrent un avion aux excellentes qualités, malgré quelques défauts comme le gel des canons Hispano-Suiza 404 à haute altitude. Lorsque les divisions blindées allemandes pénètrent en France en mai 1940, les groupes I/8 (Velaine en Haye), II/8 (Calais) et II/9 (Buc) avaient été équipés à leur tour. Après l’armistice, lorsque la production de la SNCASO s’arrête, plus de six cents appareils avaient été construits. Le nombre total de victoires homologuées pour le MB.152 est de 146 sûres et 34 probables, avec 36 et 4 pour le seul GC I/8. Le S/Lt Thollon du GC I/8 est crédité de 7 victoires sûres et 1 probable, même score pour le Sgt Teillet du GC I/1 et 6 victoires sûres et 2 probables pour le Cne Coutaud du GC I/1.
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